Quand Homère n’y verra plus rien,
compagnon de ma nuit
qui m’a conduit sur les chemins
et le bitume exquis
de la grande cité d’été;
sachant mieux que moi où aller
sans jamais hésiter...
Quand nous n’aurons plus d’yeux pour voir
mon ombre dans le noir,
nous resterons là sans parler.
Mais ni le soleil ni la guerre
ne s’oublieront jamais:
Homère me fera croire
qu’il continue de lire en moi
et moi je me tairai
dans les murmures du tendre soir.
(L'effroi de la nuit. Gouache JLK, ce 2 IX 2018)