- Facebook: Jean-Louis Kuffer
JLK
Jean-Louis Kuffer, né à Lausanne en 1947, a entrepris des études de lettres et de sociologie à l’université de Lausanne avant de se lancer dans le journalisme. Il a fait ses débuts de chroniqueur littéraire à La Tribune de Lausanne, en 1969, avant de collaborer, au titre de journaliste libre, à La Liberté de Fribourg, au magazine Construire, à la Gazette de Lausanne et à la Radio suisse romande, notamment. Il a en outre publié divers articles dans le Magazine littéraire et dans le Monde des livres. Il a égaleement dirigé la collection Contemporains aux éditions L’Âge d’Homme, de 1976 à 1994.
De 1983 à 1989, il fut responsable des pages culturelles du quotidien Le Matin, à Lausanne, puis chargé de la présentation des livres dans la rubrique culturelle de 24 Heures, de 1989 à 2012.
Critique littéraire, JLK est également écrivain, diariste, romancier et essayiste. Après un premier récit à caractère autobiographique, Ô terrible, terrible jeunesse! Cœur vide!, publié en 1973 aux éditions L’Âge d’Homme, il a confié au même éditeur Le pain de coucou en 1983, qui évoque son enfance partagée entre les cultures romande et alémanique, et obtint le Prix Schiller en 1984.
Dans la suite de ses récits autobiographiques s’inscrivent aussi Le cœur vert, publié à L’Âge d’Homme en 1994, Les Bonnes dames (Campiche, 2006) et L’Enfant prodigue, paru en 2011 aux éditions d’autre part.
Cofondateur, en 1992, du journal littéraire Le Passe-Muraille, JLK s’est éloigné des éditions L’Âge d’Homme en 1994, pour rejoindre Bernard Campiche chez lequel il a publié huit ouvrages dont le premier Par les temps qui courent, a obtenu le prix Rod en 1995 avant d’être réédité aux éditions Le Passeur avec une préface de Jacques Chessex.
Chez Bernard Campiche ont paru un premier « roman virtuel », intitulé Le viol de l’ange, déclaré «livre fondateur» par le même Jacques Chessex, et les deux premiers volumes d’une suite de carnets à l’enseigne commune des Lectures du monde : L’Ambassade du papillonen 2000 (Prix Bibliomedia) et Les Passions partagées en 2004 (Prix Paul Budry). Trois volumes de la même série de carnets ont suivi avec Riches heures (L’Âge d’homme, 2009), Chemins de traverse (Olivier Morattel, 2012) et L’échappée libre (L’Âge d’Homme, 2014). Deux autres volumes recouvrent les années 2013 à 2019 (Mémoire vive, inédit) et Le Temps imparti, Lectures du monde 2020-...
Très actif en tant que passeur de littérature, JLK a publié trois recueils d’entretiens avec des figures majeures de la culture suisse romande: l’éditeur Vladimir Dimitrijevic (Personne déplacée, paru chez Favre en 1985), l’historien Alfred Berchtold (La Passion de transmettre, à la Bibliothèque des arts en 1997) et le professeur et éditeur Pierre-Olivier Walzer (Le Paladin des lettres, à la Bibliothèque des arts en 1999), ainsi qu’un essai d’histoire littéraire retraçant un siècle d’édition, Impressions d’un lecteur à Lausanne, paru chez Campiche en 2007. Plus récemment, en 2018, c’est à Paris, chez Pierre-Guillaume de Roux, que Les jardins suspendus a rassemblé les lectures et rencontres du chroniqueur littéraire, salué par la critique romande et française.
Au double titre de nouvelliste et de poète en prose, JLK a donné libre cours à sa fantaisie dans les «fugues helvètes» du Sablier des étoiles (Campiche, 1999) les nouvelles du Maître des couleurs (Campiche, 2001) et les variations érotico-lyriques de La Fée Valse (L’Aire, 2017). Sur un ton plus incisif, l’essayiste a déployé sa verve critique dans son dernier livre paru à ce jour, Nous sommes tous des zombies sympas, publié par Pierre-Guillaume de Roux en 2019.
Depuis 2005, JLK publie un blog littéraire intitulé Carnets de JLK, sur la plateforme Hautetfort, comptant aujourd’hui plus de 5000 textes. Il est également très actif sur le réseau social Facebook et, avec l’aide du concepteur Joël Pizzotti, il a publié quelque 1750 textes sur le nouveau site littéraire du Passe-Muraille, sous l’égide de Wordpress où il publie la plupart de ses textes récents.
Le prix de littérature lui a été remis en octobre 2006 par la Fondation pour la culture de l'Etat de Vaud.
Pour écrire à JLK: Jeanlouiskuffer47@gmail.com