… Nous n’avons guère de chance, Karim, il faut bien vous mettre cela dans la tête, mais nous allons déposer un recours, je n’exclus pas un miracle en dépit des composantes objectives de votre affaire dont je comprends qu’il vous soit difficile d'en reconnaître la gravité avec les justifications divines que vous en donnez, mais chaque terme que vous contestez devant la justice luxembourgeoise, Karim, je vous l’explique une fois de plus, ressortit à la loi du Grand-Duché et pas à celle de Wahallah l’Immaculé…
Image : Philippe Seelen
Commentaires
Avec les sans-papiers
contre les tigres de papier
pour des affaires de papiers
avec des faux papiers
perdu dans un tas de papier
sous une pluie de papier
Hep ! Poète vos papiers !
Tiens, camarade, on dirait que tu te trompes de rubrique, ou quoi ? Mais c'est vrai que notre Panopticon fait un peu auberge espagnole, où chacun trouve ce qu'il amène, un peu test de Rorschach aussi, où chacun se livre plus ou moins en y allant de ses commentaires, avec ou sans papiers déchirés...
Hello frère en Panop' ! Non je ne me suis pas trompé de rubrique, je voulais juste faire un clin d'oeil au réel de mes dérives numériques. Cette lettre enluminée par la pluie et le vent était affichée à la vue des passants sur les murs extérieurs de la Bourse du Travail à la rue de Saintonge. C'est un des quartiers généraux des Sans-Papiers de Paris. La Seine te coule un petit salut. Philip.
Ciao fratello mio, oui j'avais rectifié en déchifrant quelque mots de ce document hallucinant, là j'écoute les mots bleus de Bashung en écrivant sous la neige, je vais continuer mes chats et lancer quelques autres portraits et paysages, tout en poursuivant mon Enfant prodigue, entre une lettre à Ramallah et une balade dans le blanc, sans compter nos variations panoptiques, enfin nous pensons à toi et t'embrassons bien fort, tschuss Bruder...
ps. Charlie a l'air de se réveiller dans la soupente, ça remue après des semaines de silence, à moins qu'il ne s'agisse d'un fantôme sdf...