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Le souffle de la vie

        

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    A La Désirade, ce 3 septembre 2006. – Minuit n’aura pas passé, ce jour d’achever Les bonnes dames, petit roman tendre et grave qui fait en somme le pendant, sur le grand âge, au Pain de coucou évoquant nos enfances et surtout la genèse d’une vision poétique, sans que j’entreprenne ici la transcription de mes carnets 2000-2006, représentant plus de mille pages dactylographiées et desquelles je vais garder la substantifique moelle quotidienne, à peu près une trentaine de pages par année, pour y ajouter les moments significatifs de mes lectures du monde, livres et rencontres, voyages, etc. Après la publication, en 2000, de L’Ambassade du papillon, reprenant mes carnets de 1993-1999 sans insertion aucune, l’original de mes notes se trouvant juste élagué, et celle des Passions partagées, en 2004, remontant trente ans auparavant (1973-1992), où j’ai développé une forme plus complexe, nécessitée par le chaos personnel de mes notes de jeunesse, la part faite à mes lectures étant alors beaucoup plus importante, je vais poursuivre assez naturellement dans ce volume, que j’intitule Le souffle de la vie, parce que c’est cela en effet qu’il m’importe de faire sentir dans ces pages, l’alternance de notes prises au jour le jour, arrimant la lecture aux faits saillants ou menus de mon actualité, et la reprise plus ou moins développée de mes lectures, dans une forme encore renouvelée par rapport aux deux premiers volumes, où l’écriture très rapide, liée à la pratique du blog, amènera quelque chose il me semble. Ce qui est sûr, c’est que mon écriture, dans ces carnets, poursuit un mouvement intime de plus en plus naturel, proche de celui du Rozanov des Feuilles tombées, consistant à capter les moindres bribes, soupirs, exclamations, chutes et rechutes, remontées, nuits et jours de notre vraie vie, qui est parfois le contraire de ce que pompeusement, littérairement on appelle La Vraie Vie.

 

Commentaires

  • "Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux, de rébellion, de bienfaisance, sinon tu seras en retard sur la vie, la vie immédiate" ... René Char

    Vous avez pris, je pense, de l'avance sur beaucoup d'autres... Merci de partager cet exemple et de nous transmettre autant d'énergie et de bonté...

  • A dix-huit ans, René Char fut mon mentor poétique, dont je me suis éloigné par la suite, et auquel je reviens pour des formules du genre de celle que vous citez... En avance je n'en sais rien mais en route j'essaie. Ma devise également très scoute à quinze ans: toujours en route, jamais arrivé, loin du doute et de la peur, je crois que c'était du Père de Foucauld... Vous voyez ça cheftaine ?

  • Je dois toujours avoir quinze ans quelque part!... C'est parfois fatiguant! Mais vous m'aidez à grandir un peu!
    J'ai toujours regrété de n'avoir pas été scoute! mais je vais en reveiller quelques uns pour vérifier la citation!

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