On est à l’Auberge de l’Ange,
au présent du passé
où ne rien savoir ne dérange
notre belle arrogance
ni ne déroge à l’impatience
en somme naturelle
de l’insolente adolescence …
Voici Galia qui se retire,
aux cabinets de l’Ange,
et tant de soupirants soupirent
tandis qu’en son retrait
elle se refait une beauté -
et la voilà qui resurgit
comme de son étui
le violon du démon…
Nous avons tout le temps pour nous,
et le vin de Samos
roule sa houle au fond de nous
et nous donne la force
de braver l’imbécillité
des prudences assises -
l’Ange nous porte ainsi
au dam tout transi des cloportes,
comme au défi des âmes mortes..