… Moi je te dis qu’avec le péril vert faut être hyper vigilant, d’abord y te la joue Byzance, ça a l’air de rien, y te la joue Taj Mahal et tout ça, et déjà t’as les arabesques et ça sent bientôt la mosquée, c’est tout le monde en chaussettes, et pour finir t’es sûr, mon vieux qu’on va te voiler ta mouquère et que t’auras le minaret dans l’dôme…
Commentaires
Superbe hommage à Chappaz le stupa, le voyant, Chappaz le merveilleux vivant, l'errant du chant des chemins invisibles !
"La pipe qui prie et qui fume", méditation ultime du poète, est un des plus beaux livres sur la vie et la mort, les frémissements, les silences, les visions qui nous délient...
"Chaque jour veut sa quête, puis caressé par les flammes je m’exerce à allumer un feu sans la moindre fumée pour la sensibilité des confitures.
Si la saveur s’éteint…"
Je n'arrive pas à établir de corrélation entre le commentaire de Jacques Perrin et le texte La pénétrante. Sans doute faut-il que je lise La pipe qui prie et qui fume. Mais peut-être aussi le commentaire n'est-il pas à l'endroit ad hoc.
Un texte – c'était annoncé – a disparu de ce blog à minuit hier, emporté dans le "flux" ! Ce commentaire lui était lié... Je voulais vérifier si le commentaire allait aussi disparaître. Il est resté.
De fait, Michèle, j'ai retiré hier soir un long texte mis en ligne hier matin, intitulé Les petites résurrections et consacré au dernier livre de Maurice Chappaz, paru quelques mois avant sa mort, en janvier 2009. Comme ce texte doit paraître dans une revue, à l'enseigne d'Archipel, je l'ai retiré comme annoncé et le rééditerai quand la revue en question, peu diffusée hors de Suisse romande, l'aura publié. Je m'en excuse à Jacques, mais il avait compris...
J'avais lu ce texte sur Chappaz et je pense que je devinais ce qui s'était passé. Le jour où je tiendrai mon propre blogue (on peut toujours rêver), je saurai comment ça marche, tous ces remaniements. Ciel, de quoi me privé-je !
"t’auras le minaret dans l’dôme…" très drôle!! chapeau bas monsieur l'écrivain!