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Pensées de l'aube (55)

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Du chemin. - On repart chaque matin de ce lieu d’avant le lieu et de ce temps d’avant le temps, au pied de ce mur qu’on ne voit pas, avec au cœur tout l’accablement et tout le courage d’accueillir le jour qui vient et de l’aider, comme un aveugle, à traverser les heures…

De rien et de tout.- En réalité je ne sais rien de la réalité, ni où elle commence ni si elle avance ou recule, pousse comme un arbre ou gesticule du matin au soir comme je le fais – ce que je sais c’est juste que tu es là, qu’ils sont là et que je suis là, à écouter cette voix de rien du tout mais qui nous parle, je crois…

De l’exploit. - Ils ont fait du corps une machine lubrifiée à performances qui me donne froid à l’humanité, ce rutilement est la froide aura de ce culte sans mystère, jogging et baise numérique, course au point de plus ou au centimètre surpuissant dont la seule vue sereine des chemins et des bois et des toits et des monts et du ciel me délivre ce matin…

Image: Philip Seelen

Commentaires

  • Oui, JLK, comme tu dis... Ce soir, de retour de la ruche, tes mots sont apaisants. Loin des mots pour rien dire, des phrases qui s'enchaînent tu ne sais plus pourquoi, des paroles en l'air, du papier qui se noircit pour partir à l'imprimerie, sans que tu comprennes vraiment pourquoi.

  • Ciao Greco, mi fa piacer di ritrovarti qua dentro. Ti occorre corragio per star di là. Forza dunque (ma senza coglione di partito qualunque...)
    GianLuigi

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