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In petto

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… C’est vrai que tu fais vieille peau et que t’es seule, mais si je te regarde bien je dirais que t’es pas pire que les cheffes de projet liftées, je te vois les traits d’un caractère de sanglier mais ça reste un caractère, et puis être seule je préfère, dans le TGV, et je n’ai de comptes rendre à personne, surtout pas au sieur photographe, là, qui se figure que je n’ai pas remarqué son manège - ce que je vois ça me regarde et l’image qu’il me vole n’a rien à voir…
Image : Philip Seelen

Commentaires

  • Tous ces battements d’elles réunies en moi s’abandonnent rarement à la pause, à contre « tant » : programmée pour être là et partout à la fois. ÊTRE ordinaire, en commun,
    le comme un portrait du genre féminin. Des implications intercalées sur un ensemble. Elles se contentent d’un sourire timide, attendri ou gentil, parfois ironique… Je n’ose même plus me risquer à éclater de rire ni mourir de larmes en public. Des diversions, des forces, celles issues du raisonnable, installent une masse autour de moi. Sans vraiment le vouloir, je neutralise l’étendue de la puissance des émotions. La pudique, la pudeur, ce refus de se laisser submerger par les troubles. Les émois. Et moi seule serais trop complexe à gérer. Le confort du tiède me rassure… Je multiplie les rôles donc je suis, j’essuie les plâtres et polis ma vie, politesse et courtoisie des gens biens, biens installés et implantés dans le ventre des sous-préfectures. Elle gère et digère son lot, sa fortune, ma chance, mon destin.

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