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Le feu noir

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…D’abord on aurait dit un crépitement sourd derrière les murs, avec de brefs éclats et cette odeur âcre mais indistincte, puis on l'a vu bondir sur le rayon noir, en un instant il a pris en tenaille toute la section polars, furieusement attisé par les Ellroy alignés comme autant de brûlots et culminant avec J’étais Dora Suarez de Robin Cook qui a cramé d’un cri et s’est calciné comme un arbre foudroyé…    

 

Image: Philip Seelen  

Commentaires

  • M'étonne pas que "J'étais Dora Suarez" de l'anglais Robin Cook ait "cramé d'un cri et se soit calciné comme un arbre foudroyé". Sacré bonhomme le Robin Cook sorti d'Eton et parlant de la Guerre d'Espagne aux jeunes aveyronnais qu'il croisait dans les bars. Pouvait pas comprendre Robin que les jeunes sachent rien sur la Guerre d'Espagne.

    Je vis ces jours-ci avec Les Bonnes Dames, nom de bleu, la Forme ! Le savoure le déguste pas envie de le finir trop vite et Le Maître des Couleurs me suit partout. Lu Le Violon du Treizième. ça vous bouge la vie.

  • Merci pour lui, Michèle. Son samed'hui va s'en trouver bien allégé, et il en a ces jours un certain besoin...

  • Bonjour Michèle. Voulez-vous m'expliquer ce qui fait que certains des livres les plus noirs de noir nous fassent plus de bien que tant de bleuets insipides ? Celui-là de Robin Cook, évidemment, qui est le summum, et L'Enfant de Dieu de Cormac McCarthy, pas mal non plus, et Catastrophes de Patricia Highsmith, laquelle m'a confié un jour qu'elle avait trop peur du sang pour avoir la télé chez elle... Est-ce donc une forme d'homéopathie ? De l'arsenic qui sauve à dose fine ? Une façon d'exorcisme ?

  • Bonjour Jean-Louis. C'est un drôle de truc, ce magnifique site sur fond rouge où on peut être en direct avec l'auteur de ces livres qui vous font la vie grande, la vie pleine, la vie en rouge.
    Pas lu L'Enfant de Dieu, mais lu L'obscurité du dehors, le second roman de Cormac McCarthy. Highsmith, après lecture de votre entretien avec elle, étais allée m'acheter qques titres en Poche. Aurais bien aimé voir une seule de ces lettres qu'elle échangea avec sa mère. Dans la tragédie antique les fils portent les fautes de leurs pères. Je garde le pluriel.
    Quant à Robin Cook, c'était un homme qui vous font aimer les hommes. J'ai eu le bonheur de le rencontrer, de boire des verres avec lui et Dieu que c'était bon de l'entendre et de le regarder être. Tout simplement être.

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