…Vous vous rappelez que la première partie de mes travaux fut orientée par la vectorielle thématique du Double, dont vous trouvez toutes les références sur mon site, et je n’ai pas besoin d’insister sur l’importance cruciale de ma rencontre avec Nietzsche, puis c’est ma découverte de la Chine, c’est le Choc, c’est la Révélation, c’est la remise en question de toute une Carrière et de toute une Œuvre par le surgissement du vide médian et du Tiers – Mademoiselle, là-bas au fond, voudriez-vous fermez la fenêtre, on ne s’entend plus…
Image: Philip Seelen.
Commentaires
Et , pardonnez-moi ,on s'attache à vous que je me permets de vous demander qu'est-ce vous avez à mettre ces" cris "de Philip Seelen , est-ce pour dénoncer la morosité ambiante?est-ce vous vous angoissez pour la sortie de votre livre "L'Enfant Prodigue"qui devait sortir maintenant , ce n'était pas prévu pour le 15 octobre? je ne sais pas pourquoi je sens l'envie de vous demander ce qu'il y a?!pardon !
Chère Soulef, je ne vous comprends pas bien. Je n'ai pas le sentiment de m'assujettir à quoi ou à qui que ce soit. Lorsque je lis les journaux gratuits ou que je regarde autour de moi, je fais des Celui qui / Celle qui / Ceux qui. Est-ce s'assujettir à la réalité ? Pareillement j'échange des lettres avec Pascal Janovjak, à Ramallah, qui m'apporte beaucoup et me dit que c'est réciproque. Pas un insant je n'ai le sentiment de me détourner de mon propre chemin. Pas plus avec Philip qui m'est tout proche et dont j'apprécie la lecture du réel, souvent noir - mais c'est aussi comme ça que vois la face sombre du monde, qui en a une claire aussi que je hante aussi bien. Notre Panopticon est une démarche commune, nullement concertée au demeurant puisque, la plupart du temps, Philip est à Paris. Et voilà. Et L'Enfant prodigue avance, qui me demande un tout autre investissement et roule pourtant beaucoup mieux ces derniers temps. La fin du 4e chapitre avant samedi. Il y en en aura 7. La fin du 7e entre Noël et Nouvel An. Tout de bon àvous et merci de me suivre à la trace
Jls
Ce que je voulais dire au juste , c'est que les oeuvres d'autrui vous les portez à cor et à cri et c'est trés humble de votre part ,vous parlez des oeuvres et vous les écoutez au même temps ,voilà ce que maladroitement je n'ai pas su exprimer , assujettir n'est pas le mot exact j'en conviens.
Bah vous savez, Soulef, les oeuvres à lui, à elle, à eux, à mes yeux c'est tout un. Ce qui m'intéresse est La Chose: ce qui traverse tout ça, la vie, le souffle, la palpitation, ce que vous voudrez. Il n'y a donc aucun espèce de bon sentiment dans ma propension à parler des autres, si j'y rencontre La Chose. N'y voyez pas de générosité de ma part: c'est la vie qui est généreuse...