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Les bonnes dames débarquent

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La Désirade, ce vendredi 27 octobre 2006

 Les Bonnes dames, quatorzième ouvrage de JLK, viennent d'arriver sur les hauts de La Désirade par mulet postal. L'auteur et sa bonne amie en ont piaffé de contentement avant de hennir de concert.

Ce sont trois très vieilles dames restées très alertes de cœur et d’esprit. Il y a Clara la gardienne du foyer qui multiplie les activités positives en sorte de compenser un douloureux veuvage, Marieke la Hollandaise bohème aux curiosités inépuisables, et Lena la voyageuse qui a donné beaucoup de sa vie aux autres. Toutes trois, nées avant la Grande Guerre, à l’époque du poêle à bois et du bas de laine, ont traversé le XXe siècle en s’adaptant vaille que vaille à ses mutations considérables, jusqu’à pratiquer le SMS et le vote démocratique par internet.
Aucune des trois ne s’est aigrie ni ratatinée malgré les tribulations et l’esseulement, toujours elles sont restées du côté de la vie, transmettant aux plus jeunes ce qu’elles-mêmes ont reçu et s’en trouvant revivifiées à leur tour.
Ainsi, réunies par une dernière folie, se lancent-elles dans une équipée cocasse et touchante à la fois, des bords du Nil à la Vallée des Rois, où l’ombre des fins dernières les effleure dans la splendeur intemporelle de l’Egypte ancienne, avant que la vie rebondisse.
De fait, c’est essentiellement « avec la vie » que ce roman tissé d’humour et de tendresse a été écrit, jusqu’à se fondre en temps réel dans la mélancolie des dernières heures, prélude à quelle reconnaissante remémoration.

Les bonnes dames, Bernard Campiche éditeur, 159p. WWW.Campiche.ch

L'image de couverture est la reproduction d'une huile sur toile de Floristella Stephani

Commentaires

  • Bravo. On se réjouit de faire bientôt leur connaissance.

  • Hourra !...
    Un bravo sincère du déserteur impatient...

  • Caro Matteo, Pardon de n'avoir pas encore répondu à ta première lettre de Salamanque, mais je vais le faire sous peu maintenant que j'ai plus de temps. Je t'envie de pouvoir te balader tous les soirs par les rues et la Plaza Mayor. J'espère que tu vas te remettre à écrire et que nous aurons bientôt des suites à tes nouvelles. Merci de m'envoyer un courriel pour que je puisse y répondre. Ciao ragazzo.

  • Bonsoir à vous compère,
    Bravo ! Ce doit être un moment intense pour vous de pouvoir manipuler l'objet fini, et de palper tout ce qu'il concentre... Les fidèles dont vous savez que je suis, ont la chance d'avoir déjà pu lire des extraits et des notes de l'époque où elles s'appelaient encore "Les Bonnes âmes" (si j'ai bien tout suivi du moins, d'ailleurs il y a encore eu un autre nom avant les "Bonnes dames"). Et cela, on a beau ne pas considérer le phénomène Internet et blog en particulier, pour plus qu'il n'est, c'est tout de même inédit dans l'histoire de l'édition, non?
    En tout mes pensées amicales vous accompagnent JL.

  • Salut camarade,
    Vous avez lu Les bonnes âmes ? Alors ça doit être un lapsus de clavier. J'avais pensé à Dames de coeur mais je préfère le vernaculaire bonnes dames. Oui, c'est toujours une émotion presque enfantine de tenir la chose en mains, mais celle-ci plus que les autres m'échappe, c'est peut-être que je l'ai nommée roman et que ses figures folâtrent assez librement...
    A propos du réseau c'est vrai que ça fait tout drôle d'avoir tous les jours cinq cents visites sans ouvrir sa porte et sans trop savoir qui est qui, le son de la voix de Mickey ou celui de Dorian Purple, la couleur des yeux de Marie ou des cheveux d'Anne-Sophie. Vous je ne sais même pas votre profil, vous imaginant juste hugolien sur les bords. Ah mais le jour se lève, encore une journée divine comme disait l'autre, ciao tutti!

  • Bonsoir compadre,

    J'ai retrouvé le passage où vous en parliez, c'était dans "Varia 2004, I" reproduit dans vos carnets virtuels le 10/09/2006. Apparemment, c'était vraiment le stade du germe :

    "Je pense à un roman possible que je pourrais intituler Les bonnes âmes, parce que c’est essentiellement de cela qu’il s’agirait. Il s’agirait de trois femmes incarnant la générosité, la fidélité et la douceur, contre le magma de bruit et de fureur du monde actuel. Une île de sérénité dans l’océan de laideur et d’agitation. Un livre que je voudrais baigné de la tranquillité songeuse des lumières des portraits d’Alain Cavalier. Je vois un livre de rencontres avec trois femmes que j’ai aimées « sous le regard de Dieu ». Ce sont les trois grâces et les trois parques, si l’on veut: celle qui donne la vie, celle qui tricote et celle qui coupe le fil, mais bien d’autres choses encore. (Mardi 27 avri)l."

    Vous faîtes mentir Borges, qui disait les suisses peu communicatifs !
    Peut-être un jour passerai-je le cap du "pseudonymat" et mettrai-je un vrai profil en haut à gauche... Mais peut-être aussi que d'ici là, je vous aurai reconnu dans les rues de Paris : "Mister JLK, I presume?"...
    :):):)

    A bientôt.

  • Ah bon j'avais écrit ça ? Et vous me trouvez communicatif ? N'est-ce pas un malentendu ? C'est à peine si j'envoie quelques messages ici et là. Parfois je vais voir ce qui se trame sur l'île voisine, mais si peu. On est de plus en plus seul dans l'archipel, et ça ne s'arrange pas. J'entends: à communiquer dans le bruit de l'argent qui circule, et l'agitation de la foule sur le Queen Money. Vous voyez: avant l'aube on a des pensées lucides. Ensuite l'optimisme revient, et l'imbécillité souriante. Je vous souhaite une belle journée dans les Yvelines.

  • Quand le bon-ami l'aura fini (décidément), me réjouis de me ruer dessus! Attention la dédicace... Premier ouvrage que je lirai, je donnerai mon avis de novice...

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