Pour L.
«Quand son corps devient infréquentable, il convient de le servir poliment, juste ce qu’il demande, et de penser à autre chose, avec enthousiasme». (Thierry Vernet)
Les choses vous attendaient là,
au retour du sommeil,
qui veillaient peut-être sur vous
vous dites-vous en les voyant
vous regarder les regardant...
Votre corps est là qui s’éveille
au seuil de ce dédale
où il déambulait, pareil
à l’enfant perdu dans les salles
de ces palais muets
où se délivrent les secrets
de la pensée des choses...
Le miroir accède aux reflets
des nuées passant
dans l’azur où les alizés
des esprits inquiétants
seront maintenant apaisés -
le jour vous accueille, et les choses
étranges vous sourient...
Peinture : Thierry Vernet