Celui qui baise à la louche la mégère soupe au lait / Celle qui se la joue violoncelle / Ceux qui te voyant lire pointent la fiote / Celui qui inscrit son fils Ange-Marie à la boxe / Celle qui joue du billard sans queues / Ceux qui ont des couilles comme des nibards / Celui qui masse par Internet diverses femmes déshonnêtes / Celle qui appelle ses seins mes prépuces / Ceux qui ne sucent pas mais avalent tout / Celui qui bande à part en savourant son lieu noir / Celle qui lance la théorie du gendre / Ceux qui ont tout en mains y compris la colle / Celui qui ne se branle point à l'école en sorte d'arriver pur à l'examen / Celles que troublent l'aveu à la télé de leur oncle qu'elles croyaient tante et qui célèbre le parapente / Celui qui à poil se reconnaît du poil au cul à l'instar de la star Patrick Juvet / Celle qui ne sait plus où elle en est quand l'infirmier lui dit j'aime vous voir bandée / Ceux qui ne pénétreront pas la femme au serpent bilingue / Celui qui devient dingue à se voir si belle en son miroir de jouvenceau pucelle / Celle qui rougit en découvrant sa phlébite / Ceux qui disent à leur fils maintenant que tu as un zob fais ton job mon Bob / Celui qui remercie sa mère de lui avoir tricoté sa jaquette si joliment flottante / Celle qui se retient à l'outil de pionnier du tringlot quand il fonce sur sa moto / Ceux qui ne voient pas la différence quand le gouvernement les baise par derrière ou devant / Celui qui le fait à l'italienne sur demande / Celle qui prétend que le Valaisan Meizoz s'est fait Annie Ernaux dans sa garçonnière de suceur de mots / Ceux qui prédisent au missionnaire qu'il va pondre un marmot s'il arrête de le faire par derrière, etc.
(Cette liste a été commise d'une main en lisant de l'autre le dernier opus de Jérôme Meizoz, Faire le garçon, comme son titre l'indique, à consommer sans modération ni pénétration non consentie par le canton du Valais).