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Pensées de l'aube (59)

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De la fascination. – Tu pourrais passer des nuits à mater cet écran, tu crois défier le vertige en scrutant ce vide qui ne reflète que le reflet de ce qui n’est pas, tu dévisages à mort ce qui n’a plus de visage, tu crois qu’il y a quelque chose à en tirer mais tu sais qu’il n’en est rien et que seule, ce matin, la fenêtre te délivrera de cette illusion…

Du laisser faire. – Il n’y a pas de roue de secours qui fasse, pas de recours qui remplace le seul abandon, au tréfonds de toi, à cette attente de l’amour qui te dispose à le recevoir, sans rien vouloir ni pouvoir.

Des mots de tous. - Dès avant l’aube c’est en vous comme une messe basse, un tendre marmonnement aux retrouvailles du point du jour et partout où vous allez humblement le long de vos sillons, et le jour se lève sur vous, sur nous, sur eux tous qui ont les mêmes mains pour pétrir le pain et pour étrangler, pour dire les mots du faux et du vrai…

Image : aquarelle jlk 

Commentaires

  • Bonjour, JLK, voilà, auriez-vous par hasard envie de chroniquer le dernier livre de Jacque-Pierre Amette, chronique météorologiques ? Parce que le billet d'Assouline sur le sujet me "défrise" un peu, et que je vous sais si exigeant et fin critique que j'ai envie de vous entendre là-dessus.

    Ne me traitez pas d'outrecuidante, c'est déjà fait.

    je ne peux vous payer que d'un sourire...

    clopine

  • Je prends volontiers le sourire et vous laisse le reste. Trop de choses en route. Un livre à paraître, un autre en fin de course, un emploi régulier, un journal littéraire à boucler, et tant de bons livres à lire tant à écrire dans la foulée, enfin je n'ai pas reçu le livre que vous évoquez - alors passez une belle journée et un agréable printemps.

  • Comme j'aime ( sans doute pas le bon mot) la gueule (là, c'est vraiment pas le bon mot) de ce piaf !
    Da la vexation en aquarelle...Spleen de piaf...

  • Piaf toi-même le Polac, nous les piafs c'étaient les Italiens aussi, les Castapianes comme on disait, mais en tout cas pas les merles, eh là: à la rigueur les moineaux en bataille - et là tu as les salutations de Flop qui est en train de procéder aux zà-fonds de printemps. Do wyzdenia Pan Towarysz...

  • Flop m'a dit et donné un petit cours d'histoire du mot...Et il a rajouté....Ah, je sais pas si je dois te le dire..Bon, tant pis, mais tu lui dis pas, hein ?
    Il a rajouté :

    "ce sont des nuls parfois les francophones ."

    T'as vu ça, comment il est !

    Week end paisible à toi

Les commentaires sont fermés.