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Pensées de l’aube (49)

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En mémoire d'Alain Bashung

Des mots bleus. – Leur façon de parler poésie le front au ciel, eux qui ont toujours prétendu viser haut, ne s’est jamais traduite par aucune réelle envolée ni aucune traversée d’azur propre à nous donner des ailes, aussi est-ce dans la rue, à ras le pavé rugueux des poètes mal peignés, que nous aurons ramassé ces mots qu’on dit avec les yeux…

Du vertige. – Une nuit encore et j’aurais crevé l’oreiller de ne plus te savoir à mes côtés, mais avant de me lever je te sens là toute émouvante en ta songeuse légèreté, plus besoin de te chercher partout où tu n’es pas car l’amour est partout où tu es, et plus encore ce matin neuf en pointillé…

De nos belles illusions. – Oui c’est cela, gens de raison raisonnable, renouvelez s’il vous plaît nos abonnements à la berlue et ne cessez de vous en éberluer, vous les sages sous les massages de mains policées à cet usage - puis foutez-nous la paix s’il vous plaît et nous laissez tourbillonner…

Commentaires

  • http://www.youtube.com/watch?v=uKFiUziHtTw#

  • TOUR DE CON DU CONTOUR

    Le tour de la question
    Comme un point de suspension
    Le tour de la maison
    Comme un point sans solution

    Insoluble est né le café
    D'un asphalte sans cuiller
    Du sucre sur la langue
    Poivre et sel au bout du couloir

    Dissolution des assemblées
    Constituantes sans volonté
    Pénétration en expansion
    Dans l'extension des diminutions

  • Content de vous voir repiquer, GMC, et merci pour ce retour au Tourtour...

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