En mémoire d'Alain Bashung
Des mots bleus. – Leur façon de parler poésie le front au ciel, eux qui ont toujours prétendu viser haut, ne s’est jamais traduite par aucune réelle envolée ni aucune traversée d’azur propre à nous donner des ailes, aussi est-ce dans la rue, à ras le pavé rugueux des poètes mal peignés, que nous aurons ramassé ces mots qu’on dit avec les yeux…
Du vertige. – Une nuit encore et j’aurais crevé l’oreiller de ne plus te savoir à mes côtés, mais avant de me lever je te sens là toute émouvante en ta songeuse légèreté, plus besoin de te chercher partout où tu n’es pas car l’amour est partout où tu es, et plus encore ce matin neuf en pointillé…
De nos belles illusions. – Oui c’est cela, gens de raison raisonnable, renouvelez s’il vous plaît nos abonnements à la berlue et ne cessez de vous en éberluer, vous les sages sous les massages de mains policées à cet usage - puis foutez-nous la paix s’il vous plaît et nous laissez tourbillonner…
Commentaires
http://www.youtube.com/watch?v=uKFiUziHtTw#
TOUR DE CON DU CONTOUR
Le tour de la question
Comme un point de suspension
Le tour de la maison
Comme un point sans solution
Insoluble est né le café
D'un asphalte sans cuiller
Du sucre sur la langue
Poivre et sel au bout du couloir
Dissolution des assemblées
Constituantes sans volonté
Pénétration en expansion
Dans l'extension des diminutions
Content de vous voir repiquer, GMC, et merci pour ce retour au Tourtour...