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Pensées de l’aube (33)

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Du fil des jours. – N’est-ce vraiment qu’une affaire de particules et de circuits électriques, te demandes-tu en remontant du souterrain où tu as passé la nuit, n’y aurait-il pas autre chose, te demandes-tu en te dirigeant vers les fenêtres encore aveugles, n’y a-t-il que ce tapage d’âmes mortes dans le silence des rues et des pages vides, n’y aura-t-il plus jamais que ces phénomènes et ces phénomènes, ou le jour va-t-il te surprendre une fois de plus et renouer le fil de ton souffle et de ton encre ?...

De la forme. – Délivre-toi de ce besoin d’illimité qui te défait, rejette ce délire vain qui te fait courir hors de toi, le dessin de ce visage et de chaque visage est une forme douce au toucher de l’âme et le corps, et la fleur, et les forme douces du jour affleurant au regard des fenêtres, et les choses, toutes les choses qui ont une âme de couleur et un cœur de rose - tout cela forme ton âme et ta prose…

De l’infinitésimal toi – Et dis-toi pour la route que le meilleur de toi, qui n’est pas de toi et que ton nom incarne cependant, c’est tout un, est le plus fragile en toi et que cela seul mérite d’être protégé par toi, renoué comme un fil te renouant à toi et qui te relie à Dieu sait qui ou quoi que tu sais au fond de toi…
Image : Philip Seelen

Commentaires

  • DU FIL DES JOURS

    Le jour existe sans noeud
    Quand la main poétise
    A longueur de fil
    Et profondeur de parfum

    Rien à nouer
    Dans le fluide d'arôme
    Qui peint les nuages
    Sur la soie des confins

    Tout à entendre
    Qui jaillit en souriant
    D'un geyser immobile
    Aux voluptés sans nombre

    DE LA FORME

    Derrière les façades
    Polies par le cuivre
    Rutile la transparence
    Des odeurs et des sons
    Qui enlumine la tendresse
    De verdure sans objet
    Juste un précieux feeling
    Un soupçon de réglisse
    Dont le caramel dessine d'un doigt
    Des fantaisies cavalières

    DE L'INFINITESIMAL TOIT

    L'équilibre d'une allumette
    Est comme un souffle très court
    Posé sur le revers
    D'une ellipse en plein front

    Sa longueur augmente
    Sans varier d'un pouce
    En fonction de l'oreille
    Qui lui jette un regard

    L'attention sans attention
    Indifférencie l'attente
    Puisque rien ne vient
    Quand tout est là

  • Ma rencontre quotidienne. Au Menu : De fragiles émotions au fil des aubes de silence ou de chahut. Fragilité de notre rosée attendue sur les trèfles de nos destins croisés. Surface intacte, surface encore vierge de toute la brutalité en attente d'un concert ...

    Salut l'Artiste des confins du beau blanc et du paradis des gentianes. Tu me fais du bien rebouteux des âmes.

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