UA-71569690-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nietzsche au matin

 90e6eecce21aa7f4f7b10f2829277f1e.jpg

C’est le matin et je suis plein de joie de vivre. On aurait des raisons de désespérer (trop de souffrance pour trop de gens) mais on se sent cependant l'élan de faire quelque chose, au moins aussi bien sinon mieux qu’un singe. Nietzsche appelait de ses vœux un surhomme qui fît mieux que le singe, mais il sentait aussi, par son intuition de la faiblesse, que son appel à la sélection (même au sens spirituel) était une pensée dangereuse. Lui qui a tout fait pour que l’homme cesse de se leurrer s’est lui-même leurré par manque (je crois) de réalisme. Lui qui a si bien pressenti l’avènement du dernier homme (l’homme encarté du Bancomat) aurait sûrement rejeté Hitler au premier regard, car il restait une âme sensible en dépit de son génie surpuissant (donc très exposé) et il aurait trouvé Mussolini, et Goebbels, et Lénine, et Staline, et Ceausescu non moins repoussants, je présume… N'empêche qu'il n'a pas compris le réalisme du Christ.

Image: Nietzsche, par Edvard Munch

Commentaires

  • Je voulais mettre un commentaire sur Ondine mais les mystères de l'informatique font que cela s'est révélé impossible. Nietzsche, un de mes philosophes favoris (ils sont rares) fera l'affaire pour vous dire que je découvre ce blog avec beaucoup de plaisir. Sujets variés, pas trop de nombrilisme et une écriture agréable, merci .

Les commentaires sont fermés.