J’aurais voulu dire ce silence, je ne sais pourquoi, peut-être pour le faire durer ? Que ce silence fût me disait quelque chose d’avant qui appelait peut-être un après ? Mais ces mots sont déjà de trop. J’ai donc tenté de dire ce silence d’un pur reflet dans cette eau de source, comme au cœur du temps.
JLK : Lago delle Streghe, huile sur toile, 2007.
Commentaires
LE TEMPS DE L'INVENTION
Qui a le pouvoir
De faire durer
Ce dont personne ne connaît
La date de naissance
Ni même le fait de naissance
Combien d'instants s'écoulent
Entre avant et après
Dans ce temps qui n'est
Que mouvement du rabot
Qui sculpte les mondes de l'instantané
Silence apprivoisé, ta palette est tendre, une harmonie d' Horace. Ciao amico mio...
Venant de toi, Bona, c'est le bonheur du jour. Bonjour.
au fait, jetez donc un oeil là:
http://www.sounya.com/
J'y suis allé, déjà, par vous. Et j'y retournerai. A l'instant cela me lave le regard du crachat de hyène d'un certain Edouard, que je vais laisser tel qu'il est, malgré son anonyme vilenie, pour que les lecteurs de ce blog se rappellent contre quelle haine il s'agit de résister.
Pourquoi la présentation des écrivains israéliens a-t-elle disparu ? Vous vous en laissez contre par celui qui signe Edouard ?
Pas du tout, Ariel: j'attends juste que ce papier ait paru dans le journal 24Heures qui m'emploie et n'aime pas que je le double... Vous retrouverez donc, dès demain, la prose délicate dudit Edouard.
CE BON VIEUX SAULE
La magnanimité plaint les bourreaux
Et les hyènes en tous genres
Dont les crachats asthmatiques
Traversent le cristal de l'eau
Son alchimie n'est jamais atteinte
Par des sécrétions de purulence
Qu'éventuellement elle transmute
Ou cathartise
Les lois créent le crime
Barrages inutiles sur la mer
Qui dissout les phénomènes
Dans l'empreinte de son chant
chut....
l’ensemble et sa présence , m’aime dans un silence ….