Elles sont apparues comme par génération spontanée. Ce qui frappe l’observateur est qu’elles ont toutes la même morphologie mammaire: les aiguilleuses ont le sein conquérant. En revanche elles se distinguent absolument les unes des autres par la voix.
Nous les pilotes, nous ne serions plus rien sans elles. Au temps des aiguilleurs mecs la voix n’avait aucune espèce d’importance. Faire telle ou telle route, être guidé par Nils ou Pedro n’avait pas la moindre incidence sur notre métabolisme ni sur la pose sans casse.
L’arrivée des aiguilleuses a tout chamboulé, et d’autant plus qu’elle survenait au moment de l’automation complète des appareils. Pour parler peuple on commençait à se faire sérieusement chier dans les zingues.
Certains éthologues l’avaient relevé mais les pilotes l’ont redécouvert: que la voix est un stimulant opérationnel de première bourre, j’entends le grain de la voix, la texture, le toucher, le goûteux de la voix.
Avec l’expérience un pilote moyen est désormais capable de décrire son aiguilleuse rien qu’à la voix. Il m’est même arrivé de deviner ainsi, à la seule vibration de son organe, la marque du parfum de l'adorable Surri Sturlusi ou de la non moins charmante Sri Mulyani en survolant l’Islande ou Bornéo...
Commentaires
Coïncidence, j'ai lu ceci juste avant http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/
L'idée de ces nouveaux Wonderbra(pour le marché français exclusivement..hum comment le prendre?) paraît encore plus vulgaire et surtout idiote dès qu'on lit votre 1er paragraphe... ;)
La chair est plus gaie, à mes yeux, quand elle flageole, qu'elle se fait rêveuse avec ou sans bonnet, mais je ne voudrais pas désobliger les Supernanas en mal de Wondermecs: jedem Tierchen sein Plaisirchen...
Enfin un blog avec un grand B !
Une amazone qui vous éclaire la voiX ... L'organe au service du public Vive la révolution ;p
Je vois ca comme une aide