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Comme une consolation

 
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(Pour L. qui aurait sa fête ce dimanche)
 
Je l’écoute se taire en moi :
son absence me pèse,
mais sa présence est une voix
qui me revient parfois
dans le murmure des journées
où le clair et l’obscur
se mêlent aux années –
une voix et c’était la tienne
en sa douceur de soie…
 
Nous n’avons pas su nous parler
de ce que tu vivais :
nous n’avons pas trouvé les mots ;
on ne sait pas pourquoi
le poids soudain se fait si lourd
On y peut quoi ? On n’y peut rien,
on aimerait montrer le poing,
mais à qui ? mais à quoi ?
 
Tu es en moi tant que je vis :
triste, je te souris ;
le miroir entre nous s’efface,
et c’est comme une grâce
que d’être là sans toi
comme enlacée en moi…
 
Dessin JLK: Portrait de Lady L, à Vienne, en 1995.

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