(Ce matin gris, sans L.)
L’absence est une solitude
qui s’apprend lentement :
on ne gravit pas le silence
sans écouter le temps…
Les années vives ne sont plus,
murmurait l’esseulé
que la tristesse aura reclus
dans sa mélancolie…
Mais ce matin sa mélodie
te revient en douceur,
le silence au-delà du bruit,
vos battements de cœur…
Vous aimiez retrouver la mer,
vous vous taisiez alors,
et voici revenir l’aurore
de vos joies éphémères…
Peinture: Floristella Stephani, Ostende.