(Dédié à la femme au cigare)
La porte devient plus étroite
à mesure qu’on s’avance
aux abois et qu’on boite
plus bas et perdant la cadence...
On titube entre jour et nuit,
on mesure ses pas,
on voit l’ ombre lente qui suit
et tantôt s’enfuira...
Mais dans la foulée des issues,
dans le bleu des idées
vous délivrent de la berlue
de vos yeux fatigués...
Plus légère alors tu regardes
le jardin des lointains
qui survivra à la Camarde
et tu vas ton chemin...
L’amusement alors domine,
qu’on détaille à foison
et l’on retrouve alors la mine
des vives illusions...
On est si vivant ce matin
qu’on se sent tout léger
au point d’oublier les raisons
de ne point s’envoler...