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Quelle crise ?

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…À vrai dire il suffit de regarder les chiffres et les courbes de 2017 pour constater qu’ils et elles en sont exactement au même point qu’en 1917, année de crise majeure selon les experts, ou qu’en 1927 + 2, année de crise majeure selon les fils des experts, sans oublier l’année 1987, année de crise majeure dont les petits-fils des experts auraient permis de couper à la crise majeure de 1997, s’ils avaient été écoutés, en revenant aux principes positifs de 1917, déjà niés à l’époque comme ils le furent en 1927 + 2 mais pas en en 1947 où le Plan Marshall a bien montré ce qu’il aurait fallu faire en 1917 et en 1927 + 1 mais pas en 1937 où la plupart des petits-fils des experts restés sur le carreau en 1917 restèrent aux-même sur le carreau non sans avoir transmis à leurs propres fils les principes qui auraient dû s’inspirer du Plan Marshall en 1987, année de crise majeure comme l’a été l’année 2007 + 1 selon les experts…

Image : Philip Seelen

Commentaires

  • Les experts me laissent donc perplexe, expert et perplexe, deux anagrammes, presque...

  • Ce qui est sûr, cher Solko, c'est que j'ai mis en ligne mon texte sur Chappaz pour vous spécialement ce dimanche, qui ne le sera plus lundi...
    Bien à vous

    jls

  • Merci pour cette très belle traversée du livre de Chappaz, dont je me suis promis une relecture, et sur lequel votre article apporte de précieux éclaircissements. Le passage sur la Jeannette, notamment, « d’un Maurice inconnu », qui se clôt par une citation de Bloy sur la « Providence des imbéciles », et qui m’avait interrogé alors, et dont votre lecture contextualisée autour de l’an 1917 et de la date de naissance du poète me parait fort intéressante et très juste.
    Vous citez aussi le poème du 22 août et « l’imprimatur des bêtes sauvages. ». C’est le passage, figurez-vous, que j’avais sélectionné (à partir de « l’errant au poil fauve ») pour un groupement de textes dans une classe de 1ère L pour mars ou avril 2010. C'est sans doute un moment clé du livre, parce que le soupçon de mélancolie s'y fait art poétique, avec notamment cette assimilation de la lettre du poète et de la trace de la bête sauvage, qui ne peut que parler à tous.
    Merci encore pour ce beau billet, et à bientôt
    Les temps de crise, en compagnie des poètes et de leurs lecteurs intelligents sont finalement bien moins durs à vivre que ne le croient les experts.

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