Pour Lady L.
…L’important c’est que je t’ai, toi, parce que sans toi je t’aurais pas, et ça j’aimerais pas, je sais bien que j’ai un toit et que c’est déjà ça, mais un toit sans toi, je te le dis rien qu’à toi: franchement j’aimerais pas trop ça, j’aurais froid, sans toi ce serait pareil que sans toit…
Image : Philip Seelen
Commentaires
Beau cadeau pour tous les amoureux raides dingues, qu'auront toujours 19 ans et demi...
plus trace
Le flux s'épure en coulée pure de lumière dure, abrasive des aspérités névrotiques qui érodent le temps qui glace et l'espace qui passe. Plus trace de soi, soie transparente dilapidée au vent des cygnes. Plus signe d'insigne de reconnaissance digne, le sortilège se désagrège, don indomptable. Chaque interstice est traqué, comblé, jusqu'à l'hermétisme, puis jusqu'au débordement inéluctable du mysticisme. Reddition, sans condition, à la plénitude, sans prélude, de la clameur desétouffante du coeur. Aimer d'un amour nouveau né toujours, comme un défi aux réalités illusoires, comme dénie aux conventions castratoires, comme un non-dit hurlé en exutoire. Exulter de la joie sans toi, sans moi, sans loi, sans toit. Dans l'enluminure de l'enflure, savourer chaque seconde féconde de l'éblouissement récurrent, et scander à un être comme au monde, au monde comme à un être, la saveur incendiaire, d'être pour aimer et d'aimer pour être.
avril 2007
Bande de phraseurs, terrorisés par l'inavouable peur
Tous pas seulement les autres -