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L'échappée libre

 

 

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Carnets de JLK: bilan de sept ans de blog. 3400 textes. 20.000 visites par mois. Avant d'autres échappées...

Il y a sept  ans, dès juin 2005,  que j’ai entrepris la publication quotidienne de ces Carnets de JLK, comptant aujourd’hui  3400 textes et visités chaque jour par 500-800 lecteurs  fidèles ou renouvelés, dont la plupart me sont inconnus alors que de vraies relations personnelles se sont établies avec quelques-uns, parfois fructueuses. Sans les avoir jamais rencontrés, je me suis fait d'éventuels complices de Raymond Alcovère et de Bona Mangangu, dont j'ai rendu compte des livres dans le journal 24Heures, comme aussi de Philippe Rahmy, poète au verbe inouï, et de François Bon, dont on connaît le travail considérable sur Remue.net et Tierslivre, à côté de son oeuvre d'écrivain; en mars 2008 de Pascal Janovjak, à Ramallah, avec lequel j'ai échangé une centaine de lettres, en ligne sur ce blog - expérience reprise récemment avec fruit dans un échange d'épistoles avec Daniel Vuataz, jeune auteur  vaudois que je crois de bel avenir. De même ai-je apprécié les  échanges avec  Frédéric Rauss, Françoise Ascal, Bertrand Redonnet en Pologne, Jalel El Gharbi à Tunis, Miroslav Fismeister à Brno, Philippe Di Maria à  Paris - ces cinq derniers blogueurs-écrivains ayant apporté leur contribution au journal littéraire Le Passe-Muraille, et je ne dois pas oublier quelques fidèles lecteurs, dont Michèle Pambrun ou les pseudonommés Feuilly et Soulef, entre beaucoup d'autres... et je pourrais citer désormais les nombreux liens personnels nouveaux établis via Fabebook, notamment avec Angèle Paoli, dont le blog Terres de femmes est référentiel, les écrivains Helene Sturm et Lambert Schlechter, Jacques Perrin ou Pierre-Yves Lador, Antonin Moeri, Alain Bagnoud ou Jean-Michel Olivier, les libraires Claude Amstutz et Jean-Pierre Oberli, les lectrices Anne-Marie Gaudefroy-Baudy et Anne-Marie Brisson, Fabienne Kiefer-Robert ou Gilda Nataf, Claudine Redon ou Jacqueline Wyser,  et tant d'autres...

Journal intime/extime
Jamais, à vrai dire, je n’aurais imaginé que je prendrais tant de goût à cette activité si contraire apparemment à la silencieuse et solitaire concentration que requiert l’écriture. Or restant à l’écart du clabaudage souvent insane, vide ou vulgaire qui s’étale sur le réseau des réseaux, il m’est vite apparu que tenir un blog pouvait se faire aussi tranquillement et sérieusement, ou joyeusement selon les jours, en toute liberté ludique ou panique, que tenir un journal intime/extime tel que je m’y emploie depuis 1966 d’abord de façon sporadique puis avec une régularité et une densité croissantes, rédigé depuis 1973 dans une quarantaine de carnets noirs à tranche rouge de marque Biella, dont la dactylographie et les enluminures remplissent une vingtaine de grands cahiers reliés de fabrication chinoise – l’ensemble redécoupé ayant fourni la matière de quatre livres représentant aujourd'hui quelque 1500 pages publiées, dans L’Ambassade du papillon et Les passions partagées, Riches Heures et, tout récemment, Chemins de traverse.littérature,journal intimelittérature,journal intimelittérature,journal intimelittérature,journal intime

Blog-miroir et blog-fenêtre
A la différence de carnets tenus dans son coin, le blog est une pratique qui a ses risques, essentiellement liés au fait qu’on écrit quasiment sous le regard du lecteur et en temps presque réel. L’écriture en public, parfois mise en scène dans tel ou tel salon du livre, m’a toujours paru artificielle, voire grotesque, et je ne me sens pas du tout porté, à l’ordinaire, à soumettre au regard anonyme un texte en cours d’élaboration, dont je réserve l’éventuelle lecture à ma seule moitié ou à quelque autre proche. Si je me suis risqué à dévoiler, dans ces Carnets de JLK, une partie des notes préparatoires d’un roman en chantier, et l’extrait d’un ou deux chapitres, je me garderai bien d’en faire plus, crainte d’être déstabilisé d’une manière ou de l’autre.
littérature,journal intimeMais on peut se promener à poil sur une plage et rester pudique, et d’ailleurs ce qu’on appelle le narcissisme, l’exhibitionnisme ou le déballage privé ne sont pas forcément le fait de ceux qui ont choisi de « tout » dire. Ainsi certains lecteurs de L’Ambassade du papillon, où je suis allé très loin dans l’aveu personnel, en me bornant juste à protéger mon entourage immédiat, l’ont-ils trouvé indécent alors que d’autres au contraire ont estimé ce livre pudique en dépit de sa totale franchise. Tout récemment,un effet de réel assez vertigineux m'a valu, après sa lecture de Chemins de traverse, la lettre d'un tueur en série incarcéré à vie me reprochant d'avoir parlé de lui comme d'un mort-vivant, ainsi qu'on le qualifie dans la prison où il se trouve toujours. Or le personnage lisait visiblement ce blog avec attention. Cet épisode n'a manqué de me rappeler certaines précautions à prendre dans l'exposition de nos vies sur la Toile, mes proches en ont frémi et je tâcherai d'être un peu plus prudent dans ma façon d'aller jusqu'au bout de ce que je crois la vérité, en les ménageant un peu mieux... 

Une nouvelle créativité

Si la tenue d’un blog peut sembler vaine (au double sens de l’inutilité et de la prétention vaniteuse) à un littérateur ou un lecteur qui-se-respecte, l’expérience personnelle de la chose m’a prouvé qu’elle pouvait prolonger, de manière stimulante et enrichissante, voire libératrice du point de vue du jaillissement des idées et des formes, une activité littéraire telle que je la pratique, partagée entre l’écriture continue et la lecture, l’ensemble relevant du même atelier virtuel, avec cette ouverture « inter-active » de plus.
Ayant toujours été rebuté par la posture de l’homme de lettres confiné dans sa tour d’ivoire, autant que par l’auteur en représentation non-stop, et sans être dupe de la « magie » de telle ou telle nouvelle technologie, je n’en ai pas moins volontiers pris à celle du weblog sa commodité et sa fluidité, sa facilité de réalisation et son coût modique, sans éprouver plus de gêne qu’en passant de la « bonne vieille » Underwood à frappe tonitruante à l’ordinateur feutré. Bref, le blog n’est pas du tout pour moi la négation de l’écrit : il en est l’extension dont il s’agit de maîtriser la prolifération; et Facebook est aujourd'hui un nouveau vecteur qui étend, exponentiellement, les relations virtuelles d'un blog, jusqu'aux limites de l'insignifiance océanique. J'ai actuellement 2300 amis sur Facebook. La bonne blague ! 

littérature,journal intimeDe l’atelier à l’agora
Michel Butor, dans l’évocation de sa maison A l’écart, parle de son atelier à écrire comme le ferait un artisan, et c’est ainsi aussi que je vois l’outil-blog, entre le miroir et la fenêtre, le capteur nocturne (ah le poste à galène de mon grand frère !) et l’émetteur privé (ici Radio Désirade…), dans le tourbillon diffus et profus de l’Hypertexte.
Un blog est enfin une nouvelle forme de l’Agora, où certains trouvent un lieu d’expression personnel ou collectif à caractère éminemment démocratique (d’où la surveillance bientôt organisée que lui apliqueront les régimes autoritaires), une variante du Salon français à l’ancienne qui voit réapparaître le couple éternel des Verdurin, ou le dernier avatar du Café du commerce.
N’ayant plus trop le goût des chamaill
eries littéraires ou idéologiques, et moins encore celui de la tchatche pour ne rien dire, je me suis gardé d’ouvrir ce blog à trop de « débats brûlants », et c’est ainsi qu’en un an les commentaires (4610 à ce jour) n’ont guère proliféré ni jamais tourné à la prise de bec ou de tête. Tant pis ou tant mieux ?
Quoi qu’il en soit la nave va... 

RicheCouve.jpgDu blog au livre. Réponse à Jacques Perrin et Raphaël Sorin.

Elle va même si bien qu'au début de mai 2009, une partie du contenu de ce blog a fait l'objet de la publication d'un livre, sous le titre de Riches Heures, constitué comme un patchwork et qui essaie de rendre le son et le ton de ces notes quotidiennes dans la foulée des deux gros volumes de Carnets que j'ai publiés chez Bernard Campiche et qui ont fait l'objet de deux prix littéraires appréciables en Suisse romande. Sans la proposition de Jean-Michel Olivier, directeur de la collection Poche Suisse aux éditions L'Âge d'Homme, d'accueillir un florilège tiré d'un corpus d'environ 5000 pages, il est probable que j'en serais resté au blog, étant entendu que mes carnets existent par eux-mêmes sur papier. Autant dire que l'exercice relève de l'essai, dont seul le lecteur jugera de la réussite. En ce qui me concerne, toute modestie mise à part, j'aime bien ce petit livre. C'est une manière d'autoportrait en mouvement à travers mes lectures du monde, il est plus facile à emporter le long des chemins qu'un laptop et j'y ai borné mes notes très personnelles, voire privées, à des fragments le plus souvent brefs et datés, reproduits en italiques.

Ces Riches Heures ont paru avec le sous-titre Blog-Notes 2005-2008, mais ce n'est pas de mon fait, et je me demande si c'est une bonne idée... Dans une très généreuse présentation de ce livre sur son blog, Jacques Perrin  (http://blog.cavesa.ch/) relève justement que la forme de ce livre reste tout à fait dans les normes conventionnelles du texte, sans l'iconographie et les multiples jeux qu'elle permet sur un blog, dont je ne me prive pas. Cela étant, je tiens à souligner le fait que les possibilités nouvelles de l'outil-blog ont été, dans le processus arborescent de mon écriture, une stimulation tenant à la fois à l'interactivité et aux virtulaités plastiques de ce support. C'est grâce au blog que j'ai amorcé, avec mon ami photographe Philip Seelen, le contrepoint image-texte du Panopticon, et c'est également grâce au blog que j'ai développé mes listes de Ceux qui, accueillies ensuite par l'édition numérique Publie.net de François Bon et son gang. Grâce aux réseaux de l'Internet, les 150 lettres que j'ai échangées avec Pascal Janovjak, jusqu'à la période dramatique de Gaza, ont pu exister quasiment en temps réel, et la question de leur publication éventuelle s'est posée à nous, mais leur non-publication ne les ferait pas moins exister. Dans la foulée, j'ai d'autres  d'autres séries comme celle des proses brèves de La Fée Valse et de mes Pensées de l'aube et autres Pensées en chemin, qui devraient aboutir à un triptyque.

Benjamin7.jpgAngelusNovus.net

Et  c'est alors que j'aimerais faire une remarque, liée à une grande lecture, remontant àl'automen dernier, des écrits de Walter Benjamin resitués chronologiquement par Bruno Tackels dans son essai biographique paru sous le titre de Walter Benjamin, une vie dans les textes. On sait que, comme il en est allé de Pessoa, les textes de WB ont été publiés pour majorité après sa mort. Or il est possible que, comme le relève d'ailleurs Bruno Tackels, la publication sur le domaine public d'un bloc eût particulièrement convenu à WB. Je me le suis dit et répété en constatant que je m'étais éloigné, ces dernières années, du Système éditorial ordinaire, avec lequel WB a toujours eu un rapport délicat. Dieu sait que je ne me compare pas à ce génie profus, mais l'expérience est significative, que recoupe la récente auto-pubication du dernier livre de Marc-Edouard Nabe sur son site. Est-ce une alternative intéressante à l'édition mainstream ?  Je n'en suis pas sûr du tout. Notre liberté  devrait respecter la liberté de tout un chacun et j'aime assez qu'un jeune écrivain continue de rêver de gloire via Galligrasseuil !      

J'ai été content, pour ma part, de publier mes Riches Heures sous forme de livre, mais le travail amorcé par François Bon & Co à l'enseigne de Remue.net et de Publie.net me semble ouvrir de nouvelles perspectives qui vont changer,je crois, le rapport de l'auteur avec le Système éditorial ou médiatique. Raphaël Sorin voit bien qu'un lecteur-critique-écrivain ne dénature pas forcément son travail en pratiquant l'art du blog - je dis bien l'art du blog, car c'est ainsi que je le vis, bien plus librement aujourd'hui que sur papier journal où le nivellement du Système se fait de plus en plus sentir au détriment de l'art de la lecture. Mais il n'y pas que ça: quelque chose est en train de se passer dont nous pouvons, chacun à sa façon, devenir les acteurs. Walter Benjamin eût-il dit, comme Alain Finkielkratut, que l'Internet est une poubelle ? C'est fort possible. Mais j'aime à penser qu'il l'eût écrit sur son Blog, à l'enseigne évidemment d'Angelus Novus.net.

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littérature,journal intimeAux dernières nouvelles, un nouvel éditeur qui a l'âge d'un mec qui eût pu être  mon fils, du nom d'  Olivier Morattel, ayant publié un livre surpremamt, Au point d'effusion des égouts, d'un youngster qui aurait l'âge de mon petit-fils, nommé Quentin Mouron, m'a proposé de publier un livre avec lui sur papier bio. J'ai marché à l'enthousiasme.

littérature,journal intime J'ai horreur de ceux qui, en Suisse romande, freinent à la montée, comme disait mon ami Thierry Vernet. Les éditeurs jaloux de leurs auteurs et qui se bouffent le museau entre eux, dans nos provinces chiffonnées par la morgue de Paris,   m'ont un peu fatigué. Je le chante donc sur mon blog, Facebook, Twitter & Co: à bas les bonnets de nuit et les rabat-joie, et vive la littérature vivante qui se joue de toutes les formes et de tous les genres ! Après mes Chemins de traverse; lectures du monde 2000-20005, je publierai tantôt La Fée Valse, recueil de proses onirico-satirico-poético-érotiques et un Cantique suisse, aux éditions d'autre part, constituant mon Abécédaire passionnel d'un étrange pays, d'Absinthe à Zouc, avant une nouvelle tranche de carnets 2006-2012 qu'Olivier Morattel m'a promis d'éditer en 2013, si je ne l'ai pas ruiné entretemps. Son titre m'est déjà tout un programme vécu: L'échappée libre...

 

Commentaires

  • Cher JLK, permets-moi de te féliciter, en ce jour anniversaire, pour la qualité de ton blog. Je te lis souvent et commente rarement ; c'est un peu la loi du genre. Tu m'as fait découvrir et donné envie de lire de nombreux auteurs que je ne connaissais pas ou pas assez. Et j'aime énormément tes notes de la série "ceux qui", "celui qui", "celle qui", d'une justesse et d'une subtilité étonnantes. Encore bravo, et surtout, continue !

  • Merci à toi, fille de feu. Sur ma dune à nudistes, là-bas, il y avait un celui qui, une celle qui et des ceux qui à chaque pas: c'était à tomber à genoux devant tant de multiple humanité...

  • Jean-Louis, votre blog est un vrai antidote aux baisses de moral qu'on peut avoir parfois en pratiquant la blogosphère et ses vanités de toute sorte - et cette note d'anniversaire est tout à fait revigorante. Chez vous c'est toujours force et calme, intelligence et humanité, sans oublier la fantaisie et la poésie. Et puis que de lectures !

    Oui le blog est un atelier portes ouvertes, c'est aussi de cette façon que je l'envisage, c'est aussi un salon, un café, un lieu de correspondances - tous ceux qui écrivent ont toujours eu besoin d'endroits d'échange, sous une forme ou une autre.

    Le danger serait en effet, pour qui écrit ou veut écrire aussi des livres, de confondre les deux temps, celui facile, immédiat et immédiatement gratifiant de l'écriture en ligne, et l'autre, lent, souterrain, patient, solitaire, de l'écriture littéraire.

    J'aime quand vous parlez de vos carnets, de papier ! Où l'on sent respirer l'autre temps, le vrai grand beau temps sur page blanche ! Et j'ai très envie de lire vos journaux.

    Merci pour l'interview, encore. Je suis bien contente de vous avoir rencontré. Je n'ai toujours pas compris où vous vivez, je n'ai pas osé demander après que vous vous êtes un peu moqué de moi quand je vous imaginais dans une sorte d'île. N'empêche que la Désirade, c'est un beau nom ! Y a-t-il encore de la neige ?

  • Chère Alina,

    J'ai trouvé le titre de notre entretien: Eros aux doigts de rose; en faisant la vaisselle, tout à l'heure... La Désirade est un chalet de bois à 1200 mètres d'altitude, à l'aplomb de Montreux où vivait Nabokov, dans un val suspendu qu'Hemingway évoque au milieu de L'Adieu aux armes, après avoir participé en ces lieux à des compétitions de luge et chassé la loutre en été. De ce nid d'aigle nous embrassons la vue des cent kilomètres arqués du plus grand lac d'Europe (le Balaton est enfoncé) jusqu'à Genève. Le lac a un peu l'air du Saint-Laurent en moins pressé et les montagnes de Savoie de l'Himalaya en réduction quand elles sont enneigées. Nous vivons ici au milieu des mésanges huppées et des blaireaux, des ânes placides et des boutons d'or. Autant dire que nous sommes bien à plaindre, nous qui n'aimons que la foule du métro. C'est ces jours la fin des narcisses et le début de la guerre aux ombellifères du Caucase. Le chien Fellow, qui a beaucoup souffert au bord de la mer, revit à présent come un digne Scottish qui a retrouvé ses hautes terres. Nous trouvons l'endroit un peu froid après le Midi, mais enfin on s'y fait. Voilà comme c'est...

  • Ah, là je vois bien, c'est beau !
    Le titre est génial. Tout ça me donne très envie de retrouver très bientôt l'aube sur mes montagnes, moi aussi... En attendant, je vais pouvoir, d'ici deux jours, m'offrir tout de même un temps de solitude. Merveille...

  • Happy birthday compère!

    Grand merci impudique une fois de plus pour votre générosité! Les châteaux de sable sont écroulés, vive les châteaux de glace (tels ceux de Dominique de Roux)!

    Bon retour dans le bel canton venteux!

    Salutations à Alina (je vous rejoins JLK sur ce que vous dîtes de Rrose).

    A bientôt.

    PS : "fellow", ça veut bien dire compère?

  • On s'est loupé de peu, cher Jean-Louis, tu le sais bien. Je ne désespère pas de te retrouver bientôt par ici, où nos sables, la douceur de notre climat et la vue sur le Canigou t'ont fort inspiré pour ton travail. Je ne désespère pas même si je peste contre cette Catalogne aimée qui a tout de même volé notre rendez-vous. A bientôt, donc et bon anniversaire, JLK!

  • Oui, diable, que diable!
    Quand reviendras-tu? Ah oui,traverser la frontière de Saint Gingolph en douce direction Montreux avec mes toiles dans ma guimbarde qui va bientôt rendre l'âme puis les accrocher aux arbres de la Désirade... pas mal comme idée non?(Rires)

  • Oui, un très beau bilan, pour un blog qui n'en finit visiblement pas de faire des adeptes ! Il faut dire qu'il y a de quoi. Moi qui traverse en ce moment une crise de lecture comme je n'en avais encore jamais vécue (plus envie de lire ! Ca paraît inconcevable, mais c'est le cas... Coupé au beau milieu de "Don Quichotte" et du "Hobbit" de Tolkien, qui sont pourtant loin d'être rébarbatifs ou propres à dégoûter de la lecture...), bref, moi qui n'ai plus ouvert un bouquin depuis des jours, je trouve ici largement de quoi quand même alimenter un minimum ma passion pour la littérature. Merci !

    P.S. : Au sujet de ma crise, qui, j'en suis sûr, doit intéresser beaucoup de monde, je ne me fais pas trop de souci. Dans trois semaines, c'est les vacances. Je suis sûr que je ne pourrai pas résister à l'appel d'une séance de lecture sur la terrasse, dans le silence de ma campagne vaudoise retrouvée après une année de séparation !...

  • Je me souviens d'être venu sur ton blog noir-orange en juillet, déjà épaté par la qualité et l'abondance des textes et par l'absence presque complète de commentaires à l'époque. Ensuite, j'ai perdu le lien quelque temps puis je suis retombé dessus dans l'automne et je t'ai mis parmi mes favoris et dans mes liens.

    Le blog espace de démocratie, sans doute, que les états totalitaires contrôlent, c'est déjà le cas, il n'y a qu'à voir la famille Ben Ali le tunisien qui réussit à s'enrichir par le biais de la distribution des droits.

    Le blog salon littéraire, peut-être... Snob par ci, plus populaire par là, ça me plaît bien comme image.

    Longue vie à ton blog!

  • Je reviens du fond des bois, du fond de ma tannière... Au matin, dans les hauts boutons d'or, couché confiant et lascif il m'attendait... Qu'il nous a été difficile de rompre ce charme pour quitter le pré et partir vers d'autres courses... Puis il a fait bon sentir le foin coupé et le suin de l'ami ruiselant, capable de se donner à fond... Quatre heures durant dans les bouquets d'ancolies, loin du monde mais dans la vrai vie...

    Je vous retrouve aujourd'hui plein de verve après un weekend très prolixe et je retrouve à Paris, sur ce blog cette fraicheur, cette humanité qui font du bien... Surtout, gardez nous cette fenêtre sur le monde et nous même...

  • Vous revenez de cheval, et JLK vient de filer sur Pégase 1, le vélocipède aérodynamique à guidon hollandais dont il a fait l'acquisition l'autre jour. Le faux cul: il n'y a pas là-dessus de strapontin pour le fidèle Fellow, qui reste à la Désirade à guetter l'arrivée des barbares. Mais nous aussi avons des ancolies autour de La Désirade, et cela compense ceci...

  • Cher JLK, vous n'êtes plus l'Helvète underground ! En tout cas bravo et merci ; il y a un ton sur ce blog et surtout je trouve que vous avez su trouver la bonne distance entre légèreté et profondeur : les deux y sont en fait, on y trouve selon soit la vivacité qui convient bien à ce média mais aussi la lenteur et la longueur indispensables à ce qui est important, et l'écrit trouve ici vraiment sa place, chapeau ! Quant à cette Désirade, elle fait diablement rêver !

  • Merci, cher Raymond. Vos mots me touchent beaucoup. Et pour ne pas vous faire trop rêver aux îles, voilà notre presqu'île au bord du ciel et le sentencieux Fellow...

  • Je pense que mon post n'est pas très orthodoxe mais je n'ai pas trouvé de moyen de vous contacter directement et je ne suis pas vraiment un habitué des blogs.

    En fait, à vous lire, à regarder les aquarelles (?) et l'esprit du Blog, je me demande si le François F. (Frufru) signataire du portrait du carnet n'est pas celui que je recherche... un adorateur de Poussin (du moins à l'époque d'où je le rappelle) de Dürer, et, parfois des méandres numériques porteuses de surprises esthétiques.

    Si je fais fausse route, ou vous importune, sabrez gaiement, jetez cet appel et renvoyez-moi aux oubliettes : je reprendrai mon chemin numérique à rebrousse bytes, me retrouverai sur mon moteur de recherche préféré et lancerai de plus fécondes bouteilles dans l'océan quasi universel sur lequel certaines iles restent (malheureusement ?) toujours inaccessibles. Sinon... eh bien, que le lien soit !

    Bonne continuation. Que beau soit le web ! Que belle soit la toile...

  • Pour contacter JLK, suffit de cliquer sur A propos et tu y trouveras son e-mail. En tout cas tu es sur la bonne voie...

  • Bonjour,
    Je lis votre blog depuis quelque temps (depuis que j'ai découvert Haut et Fort). Je partage votre point de vue sur ce qu'apporte l'écriture quotidienne sur un blog, même si j'écris "sérieusement" depuis peu. J'apprécie en particulier les interviews de poètes, enrichissantes. Venez faire un tour sur mon blog...

  • Bonjour,

    Il est vrai qu'écrire dans un blog a un rapport à l'immédiateté qui me pemet d'y mettre plus des mots, pensées qui relèvent du billet d'humeur. J'y lâche ce que j'ai sur le coeur, en travers de la gorge, des extraits, des bouts de rien. Petites décharges salvatrices qui ne sont pas possible sous le regard d'un lecteur ou d'un observateur.

    Assumer cette mise à nue n'est pas toujours évidente. Souvent, je suis heureuse du partage, du sac vidé, des relations créées autour d'un sujet, d'une évocation, d'une cause... mais parfois, être exposée à l'immédiateté, à ma salade, me fait bouder blog et webzine.

    Le rapport plus direct à son écrit est un retour sur image intéressant tout en étant une loupe qui ne pardonne pas :)

    Bonne continuation
    Claire

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  • Je désirais savoir si, lorsqu'on publie des chroniques sur un blog, il est possible ensuite d'en rassembler un certain nombre pour tenter de les publier auprès d'un éditeur? Est-ce que le fait de les avoir déjà publiées sur un blog condamne la publication papier de ces textes? Faut-il vraiment garder hors de tout circuit de publication virtuelle un texte qu'on souhaite voir un jour publié?

    Merci 1'000 fois!

    (je vous JURE, je ne sais pas à qui d'autre poser la question. Georges Haldas ne tient pas de blog)

  • Aucun empêchement à ma connaissance. D'innombrables écrivains ont pratiqué, bien avant l'ère virtuelle, ce qu'on appelait la publication préoriginale, en revues ou dans les journaux. Récemment encore, un éditeur m'a proposé de publier chaque année un recueil du meilleur de ce blog, notamment en matière de critique littéraire. La chose va se faire et j'en suis ravi, même si cela nécessite un substantiel travail d'ajustage. L'éditeur en question n'est pas plus du genre à bloguer que Georges Haldas, qu'il publie d'ailleurs, mais le texte n'est jamais que le texte, ou disons plutôt que le texte reste le texte même en HTML volatil... Par ailleurs, je ne sache pas que vos droits soient soumis à quelque dépendance que ce soit des plateformes d'accueil. C'est à clamer Haut et Fort. Acclamons donc HautEtFort...

  • HautEtFort: Merci beaucoup!

  • Le rouge et le noir, le chat bleu, la source vive et prodige, la passion, la conscience, la lucidité, l'enthousiasme, l'honnêteté, l'amour des mots et l'intérêt pour ceux qui les tracent...le plaisir...
    Les carnets de Jihelka, persistants, tenaces, ouverts.
    Merci.

  • Merci, chère Océane, et à Christiane, et aux
    Marie qui vont qui viennent, et à toutes celles et ceux qui m'entourent de leur attention amicale ou agacée, je ne vous ai pas cités mais ma reconnaissance va de soi,c'est pour les autres qu'on écrit autant que pour soi (qui est le premier autre souvent fuyant ou insondable), et ces quelques signes, le long d'un chemin solitaire, fût-ce dans la multitude bruyante, et bien accompagné en ce qui me concerne, mais solitaire quand même pour l'essentiel - ces signes d'attention me sont infiniment précieux. Ce qui nous tue est l'indifférence et l'inattention. Notre indifférence et notre inattention autant que l'indifférence et l'inattention des autres. Notre attention, votre attention s'îl vous plaît, etc. A l'instant, il est 7 heures du matin et je me pointe sur le balcon de La Désirade et que vois-je: l'anesse Olympe , dans le pré d'en dessous, qui me regarde avec attentioin...

  • Outre tous les plaisirs cités, il y avait, il me semble, surtout dans les premiers temps mais c'est encore vrai je crois, je plaisir de la nouveauté, d'avancer en terrain inconnu...

  • Ciao amico!

    "Les passions partagées" (Et la mort n'existe pas) ont été un moment de lecture rare, privilégié, dans mon antre du Haut-Languedoc. J'espère retrouver la même sensation, le même plaisir dans "le souffle de la vie", ici. Je trépigne, je trépigne...
    Salut esthète dionysiaque! Bon vent pour les 120 ans à venir!
    Auguri!

  • P'tain my Bona, quelle joie de te retrouver, je t'avais perdu en route, d'abord ton nouveau livre (merci !) qui s'est glissé entre 666 strates de mon déménagement récent, ensuite ton blog aux abonnés absents, enfin la vie qui va comme la nave qui t'a emmené dieu sait où. Mais ta peinture est là bien accrochée qui nous rappelle le Bonus vital de Bona...

    Tanti auguri a te ed alla tua smala

    jls

  • Oh! t'as pas quitté la Désirade que je sache...!

    Le nouveau blog est là, un peu au ralenti depuis un bon moment, c'est vrai! En vacances vers la mer d'Irlande. Je suis de retour!
    Eh oui, j'enseigne les "Fine Arts" chez les Rosbeef, à Sheffield, un sanctuaire de toute beauté. On t'y attend!
    L'atelier se met en place doucement, apporte tes pinceaux!

    Mes bises aux trois anges de lumière.

    http://etlabeaute.hautetfort.com

  • Thanks a lot matelot. Course 'll be there. Have à light Day.

  • C'est une belle histoire de blog, je trouve, que vous décrivez là... Je suis loin d'être un expert de la toile mais j'ai déjà le sentiment que je vais trouver ça rare...
    En tout cas, je suis un peu en retard mais : très heureux anniversaire à cette aventure.
    PS : ils font aussi du bien à entrevoir, vos autres carnets...

  • Bonjour,

    J'erre sans trop savoir pourquoi ni vraiment comment, sur cette toile que je n'ose dompter. Une incartade, une erreur de frappe et, tel l'aventurier franchissant les portes de la quatrième dimension, j'arrive dans ce lieu magique de hautetfort! Là, malgré l'inconnu, malgré les balbutiements et les hésitations, je me sens chez moi ou plutôt devrais-je dire "comme chez moi": apaisé. J'y découvre des amis insoupçonnés, des tranches de vie mémorables et de grands moments de lecture. Parmi tous ces nouveaux plaisirs, votre blog! Alors merci pour ça! Merci de faire aimer la littérature à des béotiens tels que moi.
    J'avoue ne pas avoir lu un centième des oeuvres que vous citez, mais peu importe puisque je redécouvre ma langue. Quelle belle langue! L'envie revient...

    A très bientôt ici ou ailleurs.

  • Tu me fais la pige, larron. Comme je m'estime cloué de l'autre côté du Seigneur, aussi mal barré que toi, je te fais un petit signe d'amitié. On n'ira pas au paradis, qui sait d'ailleurs ? mais on se sera souri sur nos croix...

  • Continuez, ça fait du bien de vous lire!Et il y a beaucoup d'auteurs que j'ai découvert grâce à vous, Mr le Passeur, merci !
    Philip Seelen fait vraiment des photos magnifiques..

    Tahiti, toujours à l'écoute de la Suisse et de la Désirade!

  • « [..] il m’est vite apparu que tenir un blog pouvait se faire aussi tranquillement et sérieusement, ou joyeusement selon les jours […] je me suis gardé d’ouvrir ce blog à trop de “débats brûlants” […] »

    Vous avez mis là le doigt sur ce qui fait à mes yeux tout le prix de votre blog, et le distingue de beaucoup de blogs littéraires (lesquels peuvent au demeurant être d’un grand intérêt) : vous échappez à ce ton « notes du souterrain » qui leur est commun.

    En espérant vous lire ici encore longtemps – merci.

  • Le format de "Riches Heures" (L'Age d'Homme, 2009, Poche Suisse) permet de l'amener partout avec soi et de le lire à tout moment. C'est à la fois du grapillage et une présence de tous les instants.
    L'index, j'y regrette finalement les titres des fragments. Je n'arrive pas à remettre la main sur "Rencontre". C'est souvent ainsi, du texte qui se dérobe...

  • Merci pour cette réponse détaillée, cher Jean-Louis. Je pense pour ma part que le blog est à la fois un laboratoire de la mémoire et de la vision, un champ d'expérimentation (vitesses d'écriture, styles, métaphores), une ascèse (comme l'est tout écriture mais, ici, d'une façon différente, dans l'interactivité immédiate) et, surtout, une respiration différente.

  • On dit souvent, en effet, qu'internet est une poubelle. J'aurais tendance à être d'accord, d'autant que si l'on s'approche gentiment du mot poubelle qu'y voit-on ? "pou" et "belle". On a vu moins extrême comme oxymore... Le pire y côtoie le sublime ; le fétide, les meilleurs baumes. J'aime, pour ma part, venir soulever quelques peaux de banane pour tomber sur vos lignes. Félicitations pour votre persévérance ; votre énergie, aussi.

  • Cpassiba khorocho tavarichtch Nicolaï, et merci aussi à vous Marie dont le soleil se lève tandis qu'il se couche ici, merci à Jacques l'échanson lettré, merci à l'incorrigible Michèle, enfin merci à l'Improbable disciple d'Yves Bonnefoy, ciao tutti !

  • C'est par la grâce de Maurice Chappaz et grâce aux conseils de Michèle Pambrun que je suis arrivé chez vous, rejoignant donc un chorus d'habitué(e)s. Bon anniversaire à vos carnets que je commence tout juste à parcourir. Il est vrai que le blog est un genre nouveau, écriture au jour le jour sous le regard de lecteurs, chantier expérimental mais aussi sillon vif dans lequel la tradition de l'écrit se maintient, se perpétue, et champ de rencontres plus ou moins insoupçonnable quand on débute, en effet. Merci à vous et à bientôt

  • pendant que ma bonne amie,faisait les vitres et des poésie.le facteur du partage du midi,à l'heure riche ma donné un petit paquet,à l'intérieur:riches heures.bonheur!
    Raphaël Sorin est un grand lecteur un grand critique,tout les petit livres qu'il place l'air de rien,il faut pas les manquer,il se trompe rarement et a une sacré mémoire de lecteur.Aussi doué que le pauvre Bernard Frank.l'encre verte n'est plus,mais la voix des lecteurs ouvre sur plus de paroles,sur un livre dialogue SOUS LE REGARD DE DIEU!
    Abrazo Jean Louis!

  • Jean-Louis, je devine ce que vous voyez de la Désirade, la magie des Cornettes (de si belles voies, vous qui êtes sensible à l'escalade !) et je pense à Breton découvrant St-Cirq La Popie : ici, j'ai cessé de me désirer ailleurs !

  • Là, Jacques, je vois le Château, la molaire d'Oche, le casque de Borée mais je ne suis ps sûr de distinguer les Cornettes derrière le Grammont, en revanche les Dents du Midi se montrent au fond du brouillard avec un peu de nouvelle neige, et de l'autre côté tout là-bas je vois le Salève et unes espèce de ville de gueules élastiques à ses pieds. Je vous souhaite une belle journée genre 7C+m, et quant à moi je m'en va faire un IRM de mon ménix... Ciao.

  • Ainsi donc, Solko, nous étions voisins sans nous connaître... Or je vous ai raperché (c'est comme ça qu'on dit chez nous) dans mes liens et suis content de rallier Lyon dans la foulée par les traboules de la Toile...

  • Félicitations cher JLK. Vous administrez chaque jour la preuve qu'un blog peut être beaucoup plus qu'un blog : l'atelier de l'écrivain et le bureau du peintre.
    Amicalement vôtre

  • Merci cher Jalel, mais tâchons un peu de rapprocher les rives de la Méditerranée ces prochains temps...
    Avec mon très amical souvenir,

    Jls

  • Salut à toi, frère inconnu,
    Belle façon de fêter ces carnets devenus un incontournable monument pour nous, encore plus depuis que nous avons lu "Riches heures" et, plus récemment " Le viol de l'ange que m'avait offert l'ami Philou.
    Il y a aussi, dans le fait de tenir un blog, cette notion de voisins...On est là, tout près, et on ne se sent pas seul : on entend les voisins, ceux qu'on aime, palpiter de l'autre côté de la cloison : François, Solko, Feuilly, Nauher, Toi et bien d'autres..
    Fraternité
    PS : Pologne ruisselante de canicule...
    Merci itou pour "Pensées des morts"

  • Merci camarade. On ne se parle pas assez. J'aurais dû venir jusqu'à tes plaines des marches européennes, et tu es toujours attendu en notre nid d'aigle. Bref on ne se quitte pas. Dzenkuje pour tes mots fraternels.
    Abrazo.
    Jls

  • Bonjour JLK,
    Quel plaisir que ce texte sur l'écriture et la pratique d'un blog... Je le trouve sain, intense et stimulant, cela fait du bien !
    Très bon anniversaire.

  • Merci D&D, je penserai à vous la semaine prochaine puisque c'est redenouveau le Festival de Locarno...

  • Juste dire que si je commente rarement, je n'en suis pas moins un fidèle lecteur de ce blogue. Par respect, sans doute, de ce qui se dit ici, tout en ayant conscience que cette grande discrétion pourrait être interprétée comme une absence par le tenancier du site. Qu’il se rassure, il n’en est rien.

  • comme un petit point, dans l'insignifiance océanographique ,je lis, j'ai lu, je lirai!

  • Mon ordinateur vient de bugger (buguer?) après avoir cliqué sur "oceania", je voulais vérifier si c'était bien cette femme lumineuse, éblouissante - au dedans comme au dehors - qui avait laissé ce commentaire. En re-publiant cette "échappée libre" vous lui redonnez vie. C'est cela aussi le "merveilleux" des blogs qui continuent d'exister quand l'auteur a disparu. Dans trois jours, cela fera déjà deux ans pour Oceania...
    Pardon pour cet aparté.

    Merci de rééditer quelques-uns de vos billets, votre blog est si riche que je n'ai pas toujours le courage de revenir en arrière. Je trouve celui-ci sur l'intérêt de bloguer, magnifique.

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