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Aux jardins Boboli

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A Gérard Joulié.

Ce que j’aime chez vous,
c’est ce lord, mon ami.
Chez vous l’élégance et la mélancolie
diffusent comme une douce aura de nuit d'été.

Nos conversations le soir
à l’infini s’allongent
au hasard des bars.
et quand nous nous retrouvons à la nuit
(rappelez-vous cette soirée d’été
aux jardins Boboli, lorsque nous parlions
de ce que peut-être il y a après)
sur la marelle des pavés
nous jouons encore
à qui le premier
touchera le paradis.

Aux jardins Boboli, cette nuit-là,
vous m’aviez dit que vous,
vous croyez qu’on revivra,
comme ça, tout entiers.
Pour moi, vous-ai-je dit,
je n’en sais rien: patience.
Je ne crois pas bien,
mais, comme au cinéma,
j’attends:
les yeux fermés,
comme aux jardins Boboli de Florence
je souris en secret.

Comme aux jardins Boboli,
je ne vois qu’une lueur
à l’envers de la nuit.

Thierry Vernet, Conversation nocturne. Aquarelle.

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