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Poussière d'étoiles

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(Pour Anne Marie, dite la Professorella,
ce soir de la Saint Sébastien, au téléphone)
 
Au reflux des larmes tu restes
un peu comme hébété,
comme sonné par le vacarme
du silence esseulé ;
oui ce seront comme des cris
te déchirant à vif
comme des lames de canif
au fond du ciel indifférent…
Malgré l’Absence une illusion
te dit que tout parle encore
qu’en toi tout reprend corps,
et de tout un concert de voix,
la sienne comme aucune
semble écouter en toi la tienne -
mais tu sais qu’il n’y a personne…
À cela près qu’on ne sait pas :
si jamais on saura :
ce qui était, ce qui es,
ce qui sera sous la Grand’ Voile :
poussière d’étoiles que tout cela -
téléphone-moi de là bas…
Image: Philip Seelen, portrait astral de JLK.

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