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  • Aux extrêmes touchants

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    À la Maison bleue, ce 3 janvier. - L’exercice du grand écart, constituant l’une de mes figures de chorégraphie mentale préférée, me permet le soir, comme cette nuit dernière, de lire les chroniques de Saint -Simon avec la même attention avec laquelle j’ai revu les trois derniers épisodes de la série anglaise Mum sur mon Big Mac, où la mélancolie songeuse de Cathy cède enfin la place au choix de foutre le camp avec son amoureux pour échapper un moment à son adorable non moins qu’exécrable famille; et la tonalité de cette dernière séquence m'a rappelé, par grand écart toujours, la fin du Temps retrouvé...
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    BONTÉ DE PROUST. - On ne voit pas assez la drôlerie de Proust, dont la lecture est souvent plombée par le snobisme. Le comble de l’ironie tient en effet à cela que les lecteurs de Proust se croient supérieurs, comme autant de Verdurin collets montés, sans percevoir la raillerie ni la férocité du snob repenti brossant la fresque des vanités. En outre, ce qu’on oublie aussi trop souvent , c’est la bonté mélancolique de Proust, et précisément sous l’apparente férocité des scènes du Temps retrouvé, de même que, dans Mum, la douleur pensive de la veuve n’osant pas avouer son amour à son bêta de fils jouant les protecteurs mêle le plus haut comique à la tendresse contrite.
     
    PROFONDEUR DE L'HUMOUR. - L’humour populaire, l’humour qu’on dit anglais ou juif, l’humour qui est de défense débonnaire et non d’attaque fielleuse, l’humour profond de notre drôle d’espèce est un doux mélange de sens commun réaliste et de sagesse débonnaire, de lucidité terrienne et de relativisme qui s'accommode mal des absolus à majuscules - d'où la fureur des dévots et des pédants, notamment à l'égard d'un Molière.
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    ÉMOUVANTE IDIOTE. - Bien entendu, dans la série Mum, le personnage inénarrable de Pauline, la belle-soeur snob de Cathy qui se donne grand genre et voudrait tant être considérée comme une femme de qualité, relève de la caricature, et la voir lire Ulyse de Joyce au petit déjeuner, l'air compénétré et trouvant cela "riveting", comme elle le répète d'un ton inspiré, frise le code de la satire facile; et pourtant non, car on découvre peu à peu ses failles, son désarroi par rapport au sale mec dont elle essaie de divorcer, et ce qu'elle éprouve réellement pour Derek le paltoquet, frère de Cathy, qui lui lèche les babouches comme un chiot servile. Personne, dira-t-elle dans un moment d'abandon, personne ne m'a jamais montré autant de gentillesse que toi, et toute les série est ainsi parcourue d'aveux aussi émouvants qu'inattendus , qui en scellent le sérieux foncier sous le masque de la futilité...

  • Le parti pris d'en rire

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    Ce samedi 2 janvier. – Je suis resté scotché bien tard, hier soir, et jusqu’à deux heures du matin, à regarder les dix-huit épisodes de la série anglaise Mum, littéralement fasciné par ces tableautins de la plus pure sottise considérée avec un regard d’une non moins pure tendresse, où la comédie humaine se nourrit des petits riens de la vie quotidienne dans la foulée d’une brochette de personnages rappelant un peu, en costumes actuels de clients de grandes surfaces, les protagonistes de l’inoubliable Journal d’un homme sans importance (Diary of a Nobody) des frères Grossmith qu’Evelyn Waugh disait le roman le plus drôle du monde.
    Après m’avoir recommandé la chose, Lady L. m’a fait remarquer qu’elle relevait pour ainsi dire de l’intraduisible, et de fait les sous-titres français ne rendent pas la substance très particulière du langage popu de la classe moyenne anglaise inférieure, pas loin du cockney, mais les situations et l’éventail de ce qu’on peut dire un infra-langage, fait de gestes et d’expressions faciales extraordinairement travaillés par les acteurs, reflètent une vérité tellement générale, et avec une telle dose de dinguerie humoristique que n’importe qui en sourira ou en rira aux éclats, alors même que le propos sous-jacent me semble d’un sérieux sans pareil dans le genre, à la fois dans le registre « limite » du grotesque imbécile, et dans celui de ce que Proust appelait les intermittences du cœur.
     
    CÔTÉ COEUR. - De fait, le cœur est au cœur, si j’ose dire, de cette apparente galéjade. Cœur blessé, pour commencer, de Cathy la presque sexa qui vient de perdre son conjoint David, et dont le deuil est partagé par son entourage jusqu’à l’étouffement, tandis que Michael, le meilleur ami du défunt, se tient un peu à l’écart tout en se montrant de plus en plus présent, lui aussi poigné au cœur.
    Rien cependant de larmoyant dans cette donnée affective de base immédiatement submergée par le tourbillon des allées et venues incessantes des personnages secondaires : Jason le grand fils un peu dadais et sa cruche blonde gaffeuse au prénom de Kelly, Derek le frère faraud de Cathy que sa compagne Pauline mène par le bout du gras en mijaurée snob aussi guindée que bas de gamme, à quoi s’ajoutent les vieux parents de David dont l’agressivité grossière se radoucit peu à peu alors même que les traits les plus caricaturaux de tous se nuancent à l’avenant.
    Car on est ici au-delà de la moquerie ordinaire et du mépris des crétins à la Deschiens: on est avec les gens.
    Lesdites gens, au premier regard, sont les plus débiles qui soient, et l’apparente vulgarité des saillies ( à en juger par les sous-titres française bien plus que par ce qui est dit en anglais d’en bas…), le lourd comique de répétition, les traits marqués à l’excès pourraient faire conclure à la facilité à grosses ficelles, mais il faut y regarder de plus près, dans le détail comique des postures et des propos toujours au bord de la rupture, au bord du ridicule et de l’indigence, au bord du désarroi et de la timidité, au bord de l’explosion nerveuse et de la méchanceté, au bord de ce gouffre qu’est souvent la relation la plus ordinaire.
    On regarde ces gens, on est tenté de les trouver nuls, on est au bord de les juger, et pourtant non : on ne les juge pas, on les observe, on les voit de mieux en mieux et plus ils dérapent, plus ils grimacent, plus ils gesticulent et plus on s’attache à eux sans qu’il s’agisse pour autant de complaisance, comme on s’attache aux bouffons de Shakespeare et aux précieuses ridicules ou aux faux dévots de Molière, aux aristos déchus ou aux snobs imbéciles de Proust. Convertir la laideur sociale et la méchanceté en bonté et en beauté non convenue: tel serait le job...
    Les Français ne savent plus faire cela depuis des décennies, les séries de partout sont désormais saturées par la violence et les conventions sentimentales, et c’est là que Stefan Golaczewski, l’auteur de Mum, porte le fer en retournant bonnement les situations.
    Avec des personnages de sitcom ultra-typés qu’il pousse à bout, il fait ressortir la possibilité de la bonté, de la lucidité dans le chaos mental et de la compréhension in extremis. Au fil de dix-huit épisodes, Cathy a « pris sur elle » en encaissant les pires énormités, non sans voir que Michael l’assistait muettement de son affection virant à l’amour.
     
    DE L'UNDERSTATEMENT. - On sait ce qu’est l’understatement à l’anglaise, qui tend à tout retenir ou à tout atténuer par respect des convenances. Mais il est rare que cette réserve extrême devienne un ressort comique décisif qui permet, au bord de tout éclat, de faire sentir l’irremplaçable particularité de chaque personnage à tout le monde. Marcel Jouhandeau dit quelque part (plus exactement dans ses Divertissements à la gloire d'Epictète, de Madame de Sévigné, de La Bruyère ou de Voltaire) que le génie particulier de Molière tient à cela qu'il fait rire tout le monde, de la base au sommet de la pyramide sociale, et le fait est que ce comique aussi profond que débonnaire propre aussi à La Fontaine se fait rarissime en notre temps de faux sérieux.
    Or le monde un peu fou qui nous entoure est là, dans cette sitcom à la gomme, et ce sont des gens : Mum est votre mère, votre belle-mère espagnole, votre sœur qui vient de divorcer d’un Slovène parvenu, vous reconnaissez en Jason (le fils de Mum) votre cousin plâtrier amoureux d’une coiffeuse bègue, et le frère complexé de Mum (Derek) vous rappelle ce grand flandrin de votre club de pétanque dont l’insupportable compagne n’en finit pas de citer les préceptes de Nadine de Rotschild, ainsi de suite, entre vos aïeux tousseux et fatigués et vos ados accros aux applis, etc.

  • L'Année Zéro

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    Ce jeudi 31 décembre 2020. – La plus étrange année du XXIe siècle s’achève aujourd’hui, selon notre calendrier, sur fond d’incertitude planétaire, au tréfonds de la déprime pour certains et dans la plus grande perplexité en ce qui me concerne, avec le sentiment profond que la vie continue comme après toutes les calamités naturelles ou imputable à notre espèce, et comme une confiance qui se défend d’être un aveuglement.
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    Je lisais hier soir, dans le dernier essai, à la fois touffu et intéressant parfois, de Slavoj Zizek, intitulé Dans la tempête virale, que les bouleversements écologiques subis par la planète, et notamment la destruction du permafrost arctique, nous réservent d’autres surprises virales que le dégagement inéluctable de gaz hilarant ( !), et que les retombées des deux premières vagues de la pandémie actuelle feront partie désormais de notre environnement global.
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    Hier aussi, mon ami Richard Dubugnon, évidemment affecté par le fait qu’il n’ait pu donner aucun concert depuis mars dernier, m’a envoyé plusieurs documents numériques à coloration catastrophiste, notamment de l’anthropologue genevois Jean-Dominique Michel qui avait défendu le « documentaire » Hold-up, revenant ici avec un « petit essai de psychopathologie apocalyptique » où sont visés, une fois de plus, les abus de pouvoir des autorités politico-sanitaires.
    Dans un premier temps, j’ai rappelé à Aliocha qu’il avait de beaux enfants, une femme adorable et un jardin où relire les classiques en plus de la musique, tout en comprenant son désarroi et sa révolte, comme Slavoj Zizek comprend la peur et la panique, même entretenue à disproportion, de la plupart des gens ne sachant pas plus ce qui leur arrive que les prétendus experts.
    Nous ne savons pas : voilà la belle découverte, et qui exige de tous un peu plus d’humilité, à commencer par les scientifiques que Freeman Dyson, le physicien rebelle, a raison de classer en arrogants et en modestes.
    Et qui a raison ? Les libertariens à l’américaine ou les partisans du surveiller et punir à la chinoise ? Ni les uns ni les autres, probablement, et Zizek d’invoquer alors une nouvelle donne «communiste» qui n’aurait rien de commun avec la doxa marxiste sauf qu’elle supposerait bel et bien une réadaptation complète de nos économies soumises à la seule logique du profit et du rendement – et de citer alors la notion de co-immunisme introduite par Peter Sloterdijk, et d'évoquer les mesures qui, sans doute, devront être prises désormais à grande échelle pour se protéger de nouvelles attaques virales annoncées depuis longtemps et peut-être plus prévisibles aujourd’hui...
     
    FANTASMES & Co. – Je me demandais, hier, si j’allais poursuivre la lecture du nouveau roman « à succès » de Nicolas Feuz, intitulé Le Calendrier de l’après et qui brosse le tableau apocalyptique d’un monde ravagé par le virus Verna, en imaginant un élu au prénom d’Alexis, fils de la super-soignante Élise Marval, quasi sanctifiée et devenue égérie de la Gouvernance, puis assassinée en suite des conflits liés à la distribution inégalitaire des vaccins...
    Tout cela, raconté avec la vivacité naïve d’un romancier pour ados, et jouant sur les fantasmes de peur et de défiance opposée aux autorités, dans une Suisse romande de bande dessinée, m’a d’abord semblé d’un simplisme infantile, rappelant tant de séries B américaines et autres romans-catastrophe caricaturaux à la manière du pauvre Pandemia de Franck Thilliez, et je ne me voyais pas perdre plus de temps à cette lecture, pas plus qu’à celle des élucubrations « révolutionnaires » du transgenre Paul Preciado entrevoyant l’aube d’un monde enfin libéré de siècles de tyrannie patriarcale, sur quoi je me suis dit que non : que j’allais lire « tout ça » pour en juger sur pièces, comme autant d’éléments d’un dossier vivant représentant une partie de notre roman des temps qui courent.
     
    DE LA REALITÉ. – La faiblesse, à mes yeux, des dystopies les plus alarmistes, d’hivers nucléaires en dévastations biologiques, tient à leur manque de détails, or la réalité est dans le détail, la réalité a mille fois plus de ressources imaginatives et immunitaires qu’on ne le croit, et c’est pourquoi je reste optimiste et confiant en pariant pour le Sage inconnu…
     
    NOUVELLE DONNE. – Mon prochain livre s’intitulera L’Année Zéro et sera constitué par le montage de mes carnets de mars 2019 à décembre 2020, avec le sous-titre de Journal des Quatre vérités. Ce sera le septième volume de mes Lectures du monde englobant les années 1973 à 2020, alors que l’avant-dernier volume, Mémoire vive (carnets 2013-2019) reste inédit.
    L’éditeur qui publiera L’Année Zéro aura le privilège de publier ensuite Mémoire vive et mon roman panoptique en voie de finition, Les Tours d’illusion. Il lui sera en outre autorisé de publier ma trilogie poétique de La Maison dans l’arbre, La Chambre de l’enfant et Le chemin sur la mer.
    Cela conformément à ma doctrine liée à la nouvelle donne mondiale, qui voudra désormais que les éditeurs proposent et que les auteurs disposent. J’enverrai ainsi L’Année Zéro à sept ou quatorze éditeurs choisis auxquels je communiquerai mes exigences précises, et dont les offres seront soigneusement examinées par les services sourcilleux de ma firme, etc. Dans l'attente de réponses recevables, tous mes écrits seront disponibles en ligne à l'enseigne de Wordpress dès le 30 février prochain. Voilà pour aujourd'hui...

  • Portrait de Lady L. à la clope

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    Lady L. tient sa clope, sur le plus beau des dessins de T.V. à ma connaissance, comme s’il en était d’un crayon ou d’un diapason de musicien, et tout le dessin semble fait d’un seul trait comme il en irait d’un seul trait de pinceau chinois, mais ce n’est pas tout à fait exact, et peu importe d’ailleurs : c’est un dessin d’une ligne parfaite dont l’épure va jusqu’à figurer, par du vide, le coin de meuble sur lequel Lady L- est accoudée, pesant à peine de tout son corps détendu et paraissant allégé dans sa posture à la fois nonchalante et ferme, rêveuse et la cibiche réduite à un trait oblique qu’on pourrait prendre, sur sa main, pour un anneau d’alliance qu’à vrai dire elle n’a jamais porté...
     
    Thierry Vernet, Portrait de Lucia K, en 1986.

  • On the rocks

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    La question n’est pas de savoir s’il est plus élégant de patiner sur un iceberg ou sur un glacier de Terre de Feu : ce qui compte est le style qui s’y adapte à chaque fois.

    Le style est un habitus: qu'on se le dise dans les églises. Le style n'est pas qu'une façon de parler ou de marcher sur les pieds du vulgum pecus: le style est une mesure exacte et la redistribution des générosités de la Nature dûment transformées. Le style est un savoir-boire et sans rêver tu oublies. Le style est l'art de l'oubli porté au biseau de la Mémoire.

    Au bar, plus directement, le style découle aussi de sa capacité d'improviser selon l'immémoriale Tradition des banquises bipolaires et autres décors d'aurores boréales, car tout dépend à la fois d'un bon métier et des surfaces taillées au plus ou moins aigu des angles, autant que de la consistance cristalline de leurs effets de ciseaux - et quelle griserie c’est à tout coup de toupiller imaginairement sur son glaçon à la pointe de ses lames tout en laissant couler en soi la chaleur ambrée de son treizième Coca-cognac…

    Image : Philip Seelen


  • La poubelle Internet

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    A propos d’un mot d’Alain Finkielkraut
    (Dialogue schizo) 

    Moi l’autre : - Et que penses-tu de ça ?
    Moi l’un : - De quoi ?
    Moi l’autre : - De ce que prétend Alain Finkielkraut. Qu’Internet serait une poubelle ?
    Moi l’un : - Je pense qu’il a raison à 99%. Et que, pour le reste, la poubelle me convient à merveille.
    Moi l’autre: - Comme la Winnie de Beckett ?
    Moi l’un : - Exactement ce que je me dis à chaque aube où je me connecte : « Encore une journée divine ! »
    Moi l’autre : - C’est ta façon virtuelle de te rassurer ?
    Moi l’un : - Absolument pas : je ne considère pas du tout Internet comme une réalité virtuelle, ou disons que, sur le 1% de temps compacté que je lui consacre, j’en tire 99% de réalité réelle, que je ne trouverai jamais à la télévision…
    Moi l’autre : - Et dans les livres ?
    Moi l’un : - Là tu me cherches, mais tu me trouves illico mesures en main : je dirai 100% de présence réelle pour les livres que je lis vraiment, ou pour ce que j’en écris, y compris sur Internet…
    Moi l’autre : - Okay, mettons que cela tienne debout en ce qui te concerne, mais Aklain Finkielkraut affirme quelque chose qui relève du jugement de valeur général…
    Moi l’un : - Ne fais pas la bête : tu te doutes bien que le philosophe ne vise aucunement l’outil Internet ni son utilisation constructive, mais son contenu réel global où la masse de déchets en croissance exponentielle appelle en effet la comparaison avec la poubelle.
    Moi l’autre : - N’est-ce pas à un catastrophisme élitaire que tu cèdes ?
    Moi l’un : - Pour le catastrophisme, sûrement pas. Il nous reste 1% où travailler et nous épanouir : c’est à peu près la dimension du jardin perso de chacun. Quant au caractère élitaire du travail au jardin : c’est l’évidence même.
    Moi l’autre : - Et ça ne te gêne pas quelque part d’être élitaire ?
    Moi l’un : - Certainement pas. Mais pour en revenir à notre statistique, ceci encore : que le 99% des déchets d’Internet correspond probablement, en termes d’objets bons à jeter, aux chiffres de l’industrie audiovisuelle, télévision publique comprise, des productions de l’écrit et de la société de consommation dans son ensemble.
    Moi l’autre : On serait donc confinés, selon toi, dans ton minable 1 % ?
    Moi l’un : - Minable en quoi ? Ah mais justement, mon jardin de curé m’appelle ! Et là, cher Candide, y a rien à jeter…