Nous passions par là ce soir, et telle magie nous saisit. Ici passèrent Johann von Goethe qui chanta l'eau poudroyante (Staubbach) croulée du ciel, puis Lord Byron un autre siècle. Haut lieu du romantisme pictural de Caspar Wolf ou des hymnes d'Albrecht de Haller, Lauterbrunnen nous est apparu sous la lune blême, comme un peinture de Vallotton...
Image: JLK à 22h, ce 2 octobre 2009 - repro d'une image de téléphone portable.
Commentaires
Néo-pointillisme technoïde. Très beau. La peinture finira par l'emporter, malgré les électrons. Encore une fois.
Chapeau bas pour cette image saisissante de beauté, ce moment magique d'éclat de lune. Avec un téléphone portable, dites-vous... Vraiment ?
Mais oui Marie, disons que ce sont les cadeaux du numérique... Et le plus singulier, c'est que cette formidable cascade croulant de 300 mètres de hauteur se réduisait ce soir à un filet vaporeux lorsque nous avons passé à sa portée, et qu'ensuite elle s'est comme réveillée, bondissant comme un geyser d'Islande...
Moment de grâce! Merci
Un cadeau de la Lointaine? J'aime y croire...
On fête quelque part la lune des brouillards ces temps ci. Jolie correspondance!