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L’Ève future

Panopticon1034.jpg
…Je ne te dis pas la griserie, mon chéri, quand tu as toute le route devant toi et que la route te tend les bras, si j’ose dire (et j’ose), et que cette route est Notre Avenir, voilà : tu as tout de suite compris que c’était CE modèle que je voulais, à conduite assistée, le nec plus de la technologie japonaise, l'insoutenable légèreté de l'être nippon - et maintenant viens pousser celle que tu aimes, mon amour: à nous la Liberté…
Image : Philip Seelen

Commentaires

  • C'est là qu'on voit que nous en sommes encore, avec nos voitures bidons qu'il faut un levier,un volant, des portes, des clignotants, un permis et tout et tout, à la préhistoire du déplacement...
    T'as pas vu Phil ? Je le cherche partout et le soupçonne d'être printanier dans les rues de Paris, rêveur cheveux au vent et œil coquin derrière une soubrette affriolante...
    Amitié

  • Moi vos commentaires d'images me plaisent vraiment à chaque fois; grinçants à souhait...

    ON pourrait dire aussi que le véhicule n'est pas cher. Vendu en "promotion canapé !

    Clopine

    (au fait, JLK qui n'avez le temps de participer à rien, que pensez-vous de la Montagne Magique ?)

  • Cher Bertrand, cher Jean-Louis,

    L'Imagier assurait la vente des quotidiens et des périodiques au kiosque de Fathi au Boulevard des Filles du Calvaire. Mais les filles n'étaient pas exactes au rendez-vous pourtant fixé depuis belle lurette pour compter fleurette. Je me suis rabattu sur Marianne et les revues de mode dont j'ai grapillé quelques images pour mes futures compositions. Il y avait place de la Bastille de beaux bouchons de canapés, mais trop souvent drivés par des beaufs aux faces grises et suantes d'un ennui productiviste exhalant le hareng et le plomb. La chasse aux images et ré-ouverte. Le Panopticon nouveau est arrivé.

    L'Imagier à la pêche aux bleus.

  • Chère Clopine, Comment l'entendez-vous ? Ne pas participer à quoi ? Et quelle Montagne magique ? La nouvelle boîte échangiste de Sils Maria ? Mais je la trouve pas mal du tout ! Les dernières arrivées de tubards sont plutôt réjouissantes. Nous prenons l'air ensemble, emmitouflés dans nos couvertures chauffantes, sur les bords des lacs encore gelés tôt matin, avant de monter en traîneaux jusqu'au val Fex, tirés par de solides Grisonnes, et là-haut nous lisons un peu de Klaus Mann, par exemple Contre la barbarie, en zyeutant les marmottes s'ébrouant à la fonte des neiges. Vous voyez que rien ne se perd et que tout se transforme...

  • Drogy Bertrand,
    Jak sie masz ? Czytasz Stasiuk ? Mnie podoba eto pisatel, mnie podoba malo ! Czytal Fado. Otchieny kracyvy kniga (po ruskopolsku...)

    Jls

  • Drogi Jean Louis,
    Przeczytałem "Białego kruka" i " Do babadag".
    To są wspaniałe książki.
    Stasiuk mieszka w górach, niedaleko ode mnie

    Pozdrawiam !

  • Sur le chemin du retour, dans cette voiture, il y fait froid. La clim balaye devant moi, je ne dis rien et me contente de mettre mon gilet. Nous sommes en juillet…
    Une grosse voiture qui rejoint une grande maison. L’habitacle est large, trop à mon goût.Tu ne comprends pas pourquoi, je n’apprécie pas.
    Une Audi Q7 qui sent le neuf dedans, une odeur à laquelle je ne m’habitue pas. Elle me met mal à l’aise. Ta réussite me complexe, tu crois ? Te dire que je trouve tout ce confort vulgaire, serait hypocrite, après tout personne ne me force à y monter dans cette voiture. C’est avec toi que je choisis de faire le chemin, malgré tout.
    Cette voiture ne me plaît pas, je trouve son habitacle trop large. Mon bras n’est pas assez long pour rejoindre ta main. Je suis un peu écœurée de cet éloignement parce que je pense qu’il nous coûte trop cher.
    Je voudrais te faire comprendre que ce ne sont rien que de grandes et grosses choses placées entre nous. On ne se voit plus très bien à cause d’elles. Des choses sensées faciliter la vie, alors qu’en fait elles compliquent tout.
    Mais je me tais, même si cela ne me fait pas rien. Rien que de l’espace en trop, moi je préférais les endroits d’avant. Des lieux exigus qui nous offraient rien que des instants. Nous étions proches, serrés, et j’adorais la vie qui débordait.
    - « Pourquoi ne partons nous pas, ailleurs, un moment ? «
    Là c’est toi qui ne dit rien…

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