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Pensées de l'aube (13)

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De la lecture. – Moi c’est comme une lumière qui montrerait tout à coup les couleurs du vitrail, un livre, c’est comme une fleur de papier qui s’ouvre dans l’eau, ou c’est comme l’eau que tu découvres toute nue et toute fraîche et toute froide et toute belle après le coup de hache dans la glace du torrent…

De la délicatesse. – Toi je vois que tu ne supportes pas les compliments et la lèche des médias et des gens importants, après ton concert, te retenant cependant de ne pas leur sourire de tes vieilles dents de divine pianiste à peu près aveugle, et c’est en souriant sans être vu que je reste si longtemps à t’observer de loin, te penchant à l’instant vers notre enfant qui s’excuse de te déranger avant de t’offrir son bouquet de pensées…

De la bienveillance. – À ces petits crevés des fonds de classes mieux vaut ne pas trop montrer qu’on les aime plus que les futurs gagnants bien peignés du premier rang, mais c’est à eux qu’on réservera le plus de soi s’ils le demandent, ces chiens pelés qui n’ont reçu que des coups ou même pas ça : qui n’ont même pas qui que ce soit pour les empêcher de se vilipender...

Image JLK: Savoie le soir. Huile sur toile.

Commentaires

  • Je découvre en ce jour de Pâques, avec un émoi d'espérance diffuse, votre site et votre poésie...

    J'étais justement en train de remonter le chemin de votre dernier ouvrage, "le retour de l'Enfant prodigue", quand ses premières lignes m'ont fait signe d'une rencontre possible... Sera-t-il de "Retour" ce soir, quand descendra en mon petit jardin la douceur des ombres du Château ? Au clair de ses murailles, le soleil des grands espaces reflètera, un moment encore, son adieu lumineux sur d'humbles fleurs, ignorées sous les acacias glorieux. Comment connaîtraient-elles, si un poète ne sortait pour le leur révéler, d'où leur vient la lumière qui aux aurores les redressera?

    J'en ai écrit encore, qui lui viennent d'au-delà du symbole et de la poésie, avec plus de certitude. Si jamais vous...

    Merci: j'ai aimé les tous premiers mots qui me sont apparus sur vos carnets: " le feu ne cesse pas d'être le feu ". Pour sûr, je le porterai à un ami, ce soir...

  • Je découvre en ce jour de Pâques, avec un émoi d'espérance diffuse, votre site et votre poésie...

    J'étais justement en train de remonter le chemin de votre dernier ouvrage, "le retour de l'Enfant prodigue", quand ses premières lignes m'ont fait signe d'une rencontre possible... Sera-t-il de "Retour" ce soir, quand descendra en mon petit jardin la douceur des ombres du Château ? Au clair de ses murailles, le soleil des grands espaces reflètera, un moment encore, son adieu lumineux sur d'humbles fleurs, ignorées sous les acacias glorieux. Comment connaîtraient-elles, si un poète ne sortait pour le leur révéler, d'où leur vient la lumière qui aux aurores les redressera?

    J'en ai écrit encore, qui lui viennent d'au-delà du symbole et de la poésie, avec plus de certitude. Si jamais vous...

    Merci: j'ai aimé les tous premiers mots qui me sont apparus sur vos carnets: " le feu ne cesse pas d'être le feu ". Pour sûr, je le porterai à un ami, ce soir...

  • Merci, cher Paul, pour vos mots amicaux, qui me touchent beaucoup. Jls

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