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Fabienne Verdier ou l’abstraction vitale

 

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Commentaires

  • je ne sais pas .... réellement je ne sais pas ....oui sans doute .... ou en doute ....
    cela mérite le respect .....

  • DESABSTRAIRE

    Abstraction comme un retour
    Fulgurer le sans-forme

    Pas de travail dans l'écoute
    Juste être disponible
    A la scansion des flux

    S'ouvrir pour laisser
    La transmission opérer
    Dans l'univers chatoyant
    Des confins d'univers

    L'écoute comme ligne
    De partage des eaux
    Et de la foudre

    Sortir du réel abstrait
    Retour à la vraie forme

  • Je suis très intrigué... Je vais approfondir...
    "De la beauté", si je ne me trompe pas...
    Est-ce que tout ce qui pourrait concerner Fabienne Verdier chez vous se trouve là ou aussi ailleurs, et alors pouvez-vous me guider ?
    Je ne demande bien sûr qu'au cas où la recherche serait très rapide pour vous.

  • Charles Juliet... Les éditions P.O.L... Carnets de Saorge...Dans la lumière des saisons...Au pays du long nuage blanc...Rencontres avec Beckett, Giacometti, Bram Van Velde, Soulages, Cézanne...
    Un à un , j'ai ouvert ces livres si beaux, à la couverture légèrement nervurée, blanche et douce. Je convoquais sa langue, me préparant à la retrouver puissante, obsédante, silencieuse. Une langue silencieuse pour dire l'univers des peintres que j'aime et son univers.
    Il fallait bien que ces deux-là se rencontrent ! J'imagine avec quelle délicatesse, il l'a laissé se dévoiler, s'épancher calmement. Son regard de contemplatif précédait certainement les choses qu'elle allait dire. Cela a dû être une émouvante rencontre où il a accepté la pauvreté de celui qui écoute pour qu'elle parle. Et elle a dû s'abandonner à cette présence sereine et intuitive pour oser aborder aux rives du langage, laissant pour une fois les mots se poser là où elle posait l'informulable en longues caresses d'encre ou en ses foudroiements où elle brûlait son âme.
    Ce livre que j'ai hâte de rencontrer doit être plein de ces germinations d'heures lentes où ils se sont apprivoisés. Le peu qui s'en dévoile ici est signe de deux êtres unifiés. Les longues routes de Fabienne Verdier et Charles Juliet devaient se rencontrer là, pour nous parler d'harmonie, de lumière, celles qu'ils ont puisé dans l'encre des nuits, dans ce silence et cette solitude. Oui, cela doit être un bien beau livre....

  • son travail en tout cas m'a inspiré ceci:

    A l'apprentissage
    du labeur quotidien
    haiku , l'air de rien

    Science - infuse ?
    sur la page vierge
    le geste fuse

    Gestes libres
    Poignet en mouvements
    Effleurement de page

    Le pesé, le léger
    Le pinceau, la main
    Le rapide, le retourné

    Mes mots sont mon encre
    Et mon encre mes mots
    Graphie sans retour

    Grains de surface
    Calligraphie - l'unique
    Poème d'encre



    Passagère du Silence...

  • Dans le même temps je découvre ce jour et le décès de Georges Haldas que j'ai eu le bonheur de rencontrer à 3 reprises et votre site qui en parle et qui parle par ailleurs de Fabienne Verdier dont je viens de lire son livre "Passagère du silence".
    Bien évidemment je suis attristée par le départ de Georges même si je le savais homme à accepter et affronter cette échéance qui, à tous, nous est promise.
    C'était un passager du silence, à sa façon, avec ses mots, sa musique ; c'était aussi un passeur de sens.
    Merci de lui avoir rendu hommage.
    Enfin, le travail de Fabienne Verdier me touche beaucoup. Cela réactive en moi, en soi, l'envie de traduire de la sorte l'indicible, le vide et le plein, la joie et la souffrance.
    A l'occasion transmettez lui mes remerciements pour son travail magnifique et aussi mes encouragements à poursuivre son oeuvre.
    Très cordialement,
    Christine

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