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Une clairière bluesy

Le miel poivré de Holly Williams
Elle est toute jeune et très belle, mais un accident de la route tout récent, dont elle a été victime avec sa sœur, la cloue actuellement à Memphis, toutes les dates de sa tournée européenne étant tombées du même coup. Faute de la découvrir sur scène, on ne manquera de se consoler avec son dernier album qui fait figure de vraie révélation dans le genre blues-folky et, plus précisément, dans la chanson américaine à texte qui va de Joan Baez à Tracy Chapman, avec un mélange de douceur romantique jamais mièvre et une qualité d’écriture et des atmosphères tout à fait personnelles. Comme le fille de Johnny Cash, la blonde Holly a de qui tenir puisque son grand-père n’est autre que le légendaire Hank Williams, figure mythique de la country et du style honky tonk.
Tout autre est celui de sa blonde petite-fille, dont les douze compositions réunies ici relèvent d’une veine plus intimiste et profonde, d’une simplicité comme voilée de mélancolie. La voix moelleuse de Holly Williams, les inflexions lancinantes de son interprétation (parfois soutenue au piano avec une parfaite délicatesse) et l’unité de ton de l’ensemble, échappant à la monotonie par la densité et le relief des textes, font de ce disque une sorte de clairière mélodieuse préservée du bruit du monde.
Holly Williams. The Ones we never knew. Universal

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