Ils l’ont écrit en français...
Genre philistin mal informé (Ramuz a fait ses lettres à Lausanne)
« Ramuz passa une licence de lettres à la Sorbonne, retourna à ses montagnes et à ses alpages. Il n’échappe pas au pire tic des écrivains à la campagne, qui consiste à chercher (et à trouver, hélas !) un style approprié à leurs récits ». Jean Dutourd, Le point.
Genre stylistement stylé
« Avec Ramuz tout est dit, même le plus difficile, surtout le plus difficile. Mais il y a un hic : le style. Chaque nouveau livre de M. Ramuz est écrit plus barbarement que le précédent ». Edmond Jaloux.
Genre corps d’armée académique
« Ramuz saccage sans vergogne la grammaire et la syntaxe. Entre tous les écrivains de notre temps, il est probablement celui qui s’est acquis la plus solide réputation de mal écrire (…) La langue de M. Ramuz est, si l’on veut, une force de la nature ; mais il manque, en face d’elle, une puissance capable de l’assimiler et de lui donner sa valeur comme élément de la civilisation française (…) Faute d’ordre au centre et à la tête, le désordre se développe naturellement aux extrémités du corps français ».
André Rousseaux, Le Figaro.
Genre c’est patois c’est que moi
« De tous les gens qui écrivent en patois, M. Ramuz est certainement celui qui écrit le plus mal (…) Quelle chute dans la noir charabia. Ernest Tisserand
Commentaires
Après avoir lu ça un écrivain devrait être capable de supporter toutes les critiques.
Un autre olibrius a prétendu que Ramuz était traduit de l'allemand, mal de surcroît...
À l'altitude où Ramuz hisse ses lecteurs, ces acariens à plume n'ont aucune capacité de nuisance !
PS : un régal, Le Passe-Muraille. Lettre suit.