UA-71569690-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Comme une consolation

     
    326961277_570400944980972_2706762019157100862_n.jpg
     
    (Pour L. qui aurait sa fête ce dimanche)
     
    Je l’écoute se taire en moi :
    son absence me pèse,
    mais sa présence est une voix
    qui me revient parfois
    dans le murmure des journées
    où le clair et l’obscur
    se mêlent aux années –
    une voix et c’était la tienne
    en sa douceur de soie…
     
    Nous n’avons pas su nous parler
    de ce que tu vivais :
    nous n’avons pas trouvé les mots ;
    on ne sait pas pourquoi
    le poids soudain se fait si lourd
    On y peut quoi ? On n’y peut rien,
    on aimerait montrer le poing,
    mais à qui ? mais à quoi ?
     
    Tu es en moi tant que je vis :
    triste, je te souris ;
    le miroir entre nous s’efface,
    et c’est comme une grâce
    que d’être là sans toi
    comme enlacée en moi…
     
    Dessin JLK: Portrait de Lady L, à Vienne, en 1995.