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  • Passagers de l'émouvance

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    À mon ami Richard Dindo
     
    On se fie à l'étoile:
    on croit que l'ange à fait son job;
    tu te tais en silence,
    seul et nu devant l'épilobe...
     
    On ne sait rien quand on distingue
    l'ortie du barbelé,
    le crépuscule de la rumeur
    des bambins de nursery,
    ou les haïkus des gens stressés...
     
    Je devine ce que je saurai
    revenant en forêt
    de nos enfances en allées
    où tel jour je devins
    ce qu'à la fin je devais être,
    au conditionnel de la danse...
     
    Demain sur le tarmac
    un vent de nulle part soufflera,
    nous rappelant les hamacs
    des villages japonais,
    et l'échappée de ce voyage
    dans le temps des visages...
     
    (À La Désirade, ce 11 avril 2017, en relisant Bashô