Dans le grand sommeil idéal,
vaste désert ardent
des mille millions de feux d’aval
sur le fond noir du Temps,
nous nous retrouverons…
Nous avons pour nous la patience
des anciens pèlerins
se laissant porter par l’errance,
et sur ces lents chemins,
nous nous retrouverons…
Ton visage prend la lumière,
rayonnant à l’ivoire
de mon rêve ouvert en clairière
au tréfonds des mémoires…
Nous nous retrouvons en silence,
au seuil du doux parler
que nous inspire l’innocence
sous le ciel accordé…