Je me rappelle ton ovale :
tout ovale est parfait
qui s’inscrit dans toute mémoire,
de l’enfant au rebond
de la plus idéale balle…
Ton visage sur l’oreiller
au repli du secret
se déplie en multiples formes
qui se lient et délient
l’informe de tous les dénis…
Les mots recueillis dans l’ovale
sont autant de visages
apaisés après les orages
et les matins ressuscités
en la vallée sans âge…
Peinture: Francisco de Goya, la Comtesse de Chinchon, 1800.