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À l'obscur dépli

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(Pour Mario Martín Gijón)
 
Tout perdre aurait été facile,
nul besoin d’affecter:
au premier retour en ton île
te laisser affaler…
 
Les oiseaux n’ont point de répit
aux derniers horizons
où les vents des anciens récits
s’épuisent sans raison…
 
Et pourtant tu as résisté
contre vents et marées
sans raison non plus d’affronter
le dépli des saisons…
 
L’hiver t’accueille en ses allées
et le printemps là-bas
te fait revenir aux étés
qui ne reviendront pas…
 
Là-bas le chant des matelots
te ferait rebrousser
le chemin vague sur les eaux
si le passé n’était passé...
 
Image: Philip Seelen.

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