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Hohl

 

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Malséant que tu es,

 

de ton vivant tu n’existeras pas pour eux :

 

ta vie dans un cachot les exaspère.

 

Pour qui te prends-tu donc,

 

Shakespeare de sous-sol,

 

à flinguer Dieu au revolver -

 

quitte à ne Le toucher qu’au talon,

 

dis-tu en grimaçant.

 

L’Esprit fuse pourtant de ta cave,

 

et décape, et détone, et délivre.

 

Fusée d’éclairs noirs

 

au ciel blanc de la page.

 

Notizen

 

en escadrilles de croches pointées,

 

ton Œuvre de furieux génie,

 

telle la boîte noire de Kafka,

 

telle la malle de Pessoa,

 

irradie.

 

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Commentaires

  • Une sorte de Hamann suisse jean-louis?

    À quel Hamann pensez-vous, cher Jérôme: au footballeur ou au théologien mystique sur les bords ? À vrai dire Ludwig Hohl est inclassable, ou alors quelque part entre Lichtenberg et Karl Kraus, dans la filière des moralistes poètes agnostiques à lumières fulgurantes - vraiment je peine à le comparer à quiconque; il faut lire ses Notes (traduite à L'Âge d'Homme) ou ses écrits divers qui sont en effet d'hiver même l'été...

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