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Vitrail nocturne

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Pour un musée de poche, No 3. D’après Rouault.

La toile de Rouault que reproduit, à la diable, cette aquarelle d’un carnet de décembre 2007, est une pure merveille à mes yeux, qui m’évoque un vitrail nocturne. Chaque fois que j’en ai l’occasion, de passage à Lucerne où je vais voir, assez souvent, ma chère vieille marraine B., je fais escale à la collection Rosengart où se trouve, aussi, un bel ensemble de Picasso, et je m’en viens la contempler un moment. Je dispose évidemment d’une reproduction de l’original, qui réduirait à moins que rien, par comparaison, mon aquarelle d’amateur de rien du tout, lavée un soir en passant, comme en douce, sous l’œil d’un gardien Sri Lankais qui parlait joliment l’italien – tout cela que j’ai noté dans la foulée… Mais tel est le principe du musée de poche, qui veut qu'on s'en tienne à l'impression d'un regard qui n'est qu'allusion et dialogue avec une oeuvre nous ayant touché et qu'on retrouvera bientôt en sa beauté défiant toute copie...

Commentaires

  • Arh, je le redis : de la critique d'art de cette sorte j'en redemande. Je bave devant le musée de poche (n° 1, n° 2, n° 3, n° 4, n° 5, etc.)

  • Belle philosophie ! Et puis, le vitrail tient aussi sa part de poésie...

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