…L’avantage de la prison sur le couvent, c’est que la Poésie est une question de vie ou de mort et que t’as pas d’échappe: ou tu t’avachis devant le poste à regarder Michel Drucker te regarder, ou tu tords le cou au nul qu’il y a en toi et tu t’envoles comme Rimbaud qui voyait la face de Dieu jusque sur les murs des chiottes…
Image : Philip Seelen
Commentaires
Le même mur, le même mur, le même mur, le même mur... depuis 1825 jours.
La même douleur, le même remords, la même douleur... depuis 1825 jours.
Le même couloir, la même cour, le même parloir... depuis 1825 jours.
La même prière, le même silence...depuis 1825 jours.
Condamné à "regarder Michel Drucker te regarder"...ou tordre "le cou au nul qu'il y a en toi..." tu peux en croire ma propre expérience, JLK, tu ne crois pas si bien décrire le choix si profond qui s'impose à soi quand le délit et la loi te conduisent entre quatre murs...invasion miroir ou horizon d'évasion...Drucker ou Rimbaud...moi j'ai voté Rimbaud, il m'a fait sortir des culs de basse fosse la tête haute...merci et salut fraternel à toi Gardien attentif des hautes cimes et à tous les Poètes, mes anges gardiens. Philip.
J'y lisais D'Axa...
Passé en fraude...
Ca aide aussi pas mal...