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Jaune blanc bleu


A La Désirade, ce lundi 29 août.

Il n’y a rien de plus triste, me semble-t-il, que de constater que non seulement une découverte qu’on vient de faire ne peut pas être partagée, mais qu’on n’en veut pas: que nous dérangeons en la proposant, à croire que notre ferveur a quelque chose de suspect.

A l’inverse, l’étincelle qu’on fait s’allumer soudain dans un œil ou un esprit, ou le tilt que vient de provoquer un interlocuteur sont de ces moments qui nous justifient d’une manière ou de l’autre, et voilà ce qui vient de m’arriver, après lecture d’une page de Charles Dantzig consacrée au genre Machin, en ouvrant un livre que je possédais depuis mai 1991 et que je n’avais jamais ouvert, intitulé Jaune bleu blanc et signé Valéry Larbaud. 
Je suis au regret de déclarer que ce livre, 259e numéro de la collection L’Imaginaire, se casse à l’instant où on l’ouvre. Cela rappelle que la colle miracle qui exclut aujourd’hui pareil Drame n’existait pas en 1991. Mais j’ouvre donc ce livre au chapitre intitulé Rldasedlrad les dlcmhypbff et tout aussitôt je suis ravi : cela sent bon la littérature. Ce titre est celui qu’un journal de Paris a prêté à une nouvelle de Larbaud, dont on comprend qu’il résulte d’une erreur de typographie. Mais Larbaud y voit un signe, et c’est le départ d’une divagation tout à fait épatante, comme ce livre en contient visiblement des pages et des pages qui vont m’accompagner ces prochains jours... 

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