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Frères et sœurs

 
(Chronique des tribus)
43. Reliefs de nos amours, après la St Valentin...
Pour affrioler ses sœurs et autres amies qui se royaument de par le monde, veuves joyeuses ou autres jouvencelles éternelles se rappelant, au jour de la Saint Valentin, leurs béguins de quinze ans, leurs premiers baisers ou la première fois où elles ont senti (ou pressenti, ou carrément ressenti sur leur giron ou sous son blanc caleçon) s'ériger le Piquet légendaire du Garçon, le frère plumassier (plumitif et carnassier) leur a envoyé hier en fin de soirée, de son escale solitaire au restau, une image vengeresse typique de son esprit sardonique, des restes de son demi-poulet-frites en leur avouant qu’il s’est montré bien imprudent, au soir du Grand Menu réservé aux protégés du saint fameux, de commander quoi que ce soit d’autre qui puisse distraire l’attention exclusive des cuisiniers, mais va-t-on, leur demande-t-il alors, se contenter des restes de nos amours passées ? Que non pas que non pas, et partout les anciennes amoureuses, les reléguées du fleuretages, les désossées de la fête du Bienheureux galopin se prennent sans regrets ni remords à se rappeler alors les mille bonheurs passés de la Saint Valentin où la roue gèle avant le moulin, où le Seigneur fait le sang net soir et matin, où la saignée du jour garde des fièvres en tout l’an - il n’y a dans la vie que l’amour qui compte, s’accordent à penser de concert les sœurs aînées et puînées, autant que leurs amies, et leurs progénitures juvéniles alors les pressent de se lâcher : allez raconte ! Ainsi les vieilles toupies se mettent-elles à ronfler et ronronner en rafrâichissant leurs cerceaux à l’évocation des kyrielles de Valerios et de Marios, de Pedros et d’autant d’hidalgos qu’il en faut pour rivaliser avec Roméo…

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