« Il faut à la poésie des ruines et de l’immortalité » (Sylvoisal)
L’avenir du tango
sera dans sa légende,
comme Alcibiade au temps passé
danse pour Salomé
dans les discos de Samarcande...
Carlos Gardel prend du recul
à chalouper demain
en son autobus argentin:
l’avenir est à ceux qui reculent
lisant Homère et Baudelaire
dans les allées du temps
où veillent les tombales
de Maupassant le rastaquouère...
La poésie n’est que cela:
c’est Ramona, là-bas
qui nous parlait de lendemains
à la courbe du fleuve vert
où pousse l’éphémère -
le Ramona passé
soit nos années qui dansent...