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  • Kundera définitif

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    Le grand écrivain d'origine tchèque entre, de son vivant, au panthéon français de la littérature, avec deux volumes de La Pléiade constituant son Oeuvre d'un seul tenant. Edition définitive.

    Dimension Nobel ! Voilà ce qu’on se dit en se replongeant dans le romans de Milan Kundera rassemblés, avec ses essais, comme une Oeuvre d’un seul tenant en deux volumes de la prestigieuse Bibliothèque de La Pléiade.
    Lorsque François Mitterrand, en 1981, accorda la nationalité française à Kundera et à l’Argentin exilé Julio Cortazar, l’on salua plaisamment les «premières nationalisations» du président socialiste.

    Or il faut rappeler que l’écrivain tchèque avait été déchu de sa nationalité à l’automne 1978, interdiction lui étant faite d’entrer dans son pays, au point de l'empêcher même d'assister à l’enterrement de sa mère. Non moins lourde pour lui: l’interdiction de ses oeuvres dans son pays natal. Or celui-ci fut le dernier à reconnaître la grandeur d’un écrivain traduit et célébré dans le monde entier, alors même qu’il récusait l’appellation de «dissident».

    De fait, bien plus qu’un anticommuniste comparable aux réfractaires de l’Europe de l’Est, Milan Kundera s’est défini comme «un hédoniste perdu dans un monde politisé à l’extrême». Cela valut, à l’auteur de L’insoutenable légèreté de l’être, le reproche d’être frivole. C’était ne pas voir que son engagement, bien plus profond que celui de tant d’écrivains «engagés», opposait une «interrogation existentielle» fondamentale sur la société communiste, qu’il poursuivrait en Occident d’une autre façon. Ses romans sont subversifs en termes artistiques et humains, illustrant, avec une ironie implacable, alliée à une empathie humaine non sentimentale, la bêtise et le conformisme, le faux sérieux et l’arrivisme.

    S’il s’est toujours efforcé de dissiper le malentendu faisant de lui un romancier «politique», Milan Kundera, boxeur en ses jeunes années, n’en mena pas moins un formidable combat pour la défense de l’intelligence et de l’art, des qualités humaines et du vrai sérieux. Dès la première nouvelle de Risibles amours, intitulé Personne ne rira, c’est ainsi une femme sensible qui fait le procès d’un jeune intellectuel cynique. Dans la foulée, avec La Plaisanterie, le magnifique Livre du rire et de l’oubli, marquant sa percée aux Etats-Unis, L’Insoutenable légèreté de l’être et L’Immortalité, Kundera développa un art mêlant vie privée et réflexion sociale, qui font du roman un outil d’analyse à l'incomparable plasticité musicale, et une «comédie humaine» inépuisable.
    «La bêtise des hommes vient de ce qu’ils ont réponse à tout. La sagesse du roman, c’est d’avoir question à tout», écrit Milan Kundera dans L'Art du roman, et toute son oeuvre en témoigne aussi bien.  
    Surprise: cette édition de La Pléiade paraît sans appareil critique ni biographie de l’auteur ! Ou plus exactement, François Ricard ajoute, aux romans et aux essais, des «biographies» de chaque livre dont l’ensemble forme un passionnant «roman critique», à tout moment lié à l’époque et à la réception mondiale de l’oeuvre, des très créatives années 60 à l’écrasement du Printemps de Prague, jusqu’ aux lendemains qui chantent et/ou déchantent sur fond de rire et d’oubli…

    Milan Kundera. Œuvre. Edition définitive. Préface, notes et biographies des oeuvres établies par François Ricard. Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 2vol.

    Volume I: Risibles amours, La Plaisanterie, La Vie est ailleurs, La Valse aux adieux, Le Livre du rire et de l'oubli, L'Insoutenable légèreté de l'être. Biographie de l'oeuvre. 1479p.  

    Volume II: L'Immortalité, La Lenteur, L'Identité, L'Ignorance, Jacques et son maître - Hommage à Denis Diderot en trois actes, L'Art du roman, Les testaments trahis, Le Rideau, Une Rencontre. Biographie de l'oeuvre. Choix bibliographique.

  • Fatum

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    …Sophie est née en 1982, elle a pris l’arabe à la fac parce que ça lui rappelait le grec, Julie est née en 1985, donc elle marchait déjà quand ils t’ont massacré - elle vient juste de boucler son master sur les droits humains, et voilà, Malik, tu n’auras pas connu le printemps arabe, dont on espère qu’il passe l’été, mais on tâchera de ne pas oublier, non plus, ton nom…

    Image : Philip Seelen

  • Ceux qui restent bohèmes

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    Celui qui aime dormir / Celle qui est toujours sensible au charme de l’aventure / Ceux qui se rappellent le beau temps de la drague / Celui qui convoite la pomme d’or du désir / Celle qui les faisait craquer en stop / Ceux qui invoquent la pureté de leurs frasques de l’été 77 / Celui qui est un peu jaloux (normal il est curé) de la liberté des jeunes amants / Celle qui aime choyer (dit-elle) la verge au nid / Ceux qui ont conscience de la Loi de l’éternelle fugacité en dépit de leurs à peine vingt ans / Celui qui rougissait beaucoup à seize ans / Celle qui ne fermait jamais la porte quand elle pissait / Ceux qui n’en veulent pas au Seigneur de ne les avoir point gâtés question physique vue qu’ils baisent comme des dieux / Celui qui a toujours compris les femmes par intuition poétique / Celle qui ne fait aucune distinction hiérarchique entre son âme et son cul / Ceux qui se reprochent (juste un peu) de ne savoir pas allier le sérieux à la légèreté / Celui qui voit la stoppeuse s’éloigner à regret / Celle qui pouvait rester des plombes au soleil (et parfois à l’ombre) à attendre le prince charmant camionneur / Ceux qui sont un peu crispés sous leur air rilax / Celui qui passait ses vacances d’apprenti au Lavandou quand il rencontra la Lula de BeBop / Celle qui fait comprendre au dragueur tchèque qu’elle préfère les Slovaques / Ceux qui ont compris à dix-sept ans que l’amour est un oiseau de bohème qui va les faire flipper jusqu’à cent sept ans / Celui qui préfère ce que ses camarades étudiants appellent de la mauvaise littéraire genre Philip K. Dick mais pas tout / Celle qui a essayé de décoincer l’écrivain fils de pasteur mais en vain / Ceux qui ont connu la Loi des comités de surveillance de la liberté sexuelle à l’époque dure /Celui qui a fait de l’auto-stop un jeu de rôles assez drôle dans les années dite de La Route /Celle qui a rencontré Milos Forman à Nowy Zaky et qui lui a cédé quand il lui a passé Nights in white satin / Ceux qui n’ont jamais craché sur un peu d’imprévu / Celui qui avait de la peine à admettre qu’une jeune fille fût si libre / Celle qui a toujours plus ou moins fermé les yeux sur le mufle qu’il y a plus ou moins en chaque mec / Ceux qui ne se doutaient pas qu’en 2011 ils ne resterait de la Tchécoslovaquie que la Slovaquie en ces régions de l’Est profond / Celui qui s’agace de voir la très jeune fille le dépasser sur divers plans alors qu’il pourrait la baffer facile mais il ose pas / Celle qui demande au stoppeur de lui montrer ses biceps gonflés /Ceux qui se caressent dans la voiture arrêtée en rase campagne et se disent qu’ils s’en souviendront en l’an 2000 sans se douter de ce qui les attend vraiment, etc.

     

    Image : Philip Seelen

  • Salonique en front de mer

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    Lecture nomade. Sur Le Banquier anarchiste de Pessoa. À Salonique pour la seule gloire de Jacques Chessex. Brume sur le front de mer. Les premières pages de Lieber Niels, de Matthias Zschokke...

     Salonique, ce mardi 15 mars. – Reparti ce matin en fin de matinée, mes papiers livrés à 24 Heures, j’ai passé le vol de Genève à Athènes à lire Le Banquier anarchiste de Fernando Pessoa dont les paradoxes me font penser, je ne sais trop pourquoi, à ceux de Dürrenmatt.

     Dürrenmatt15.JPGOu plutôt je le sais bien, car l’un et l’autre usent des mêmes arguments, évidemment lestés de mauvaise foi, pour démonter les raisonnements non moins intenables de l’anarchisme en ses divers états. Ce qui m’intéresse le plus, dans le discours du banquier, se rapporte à ce qu’il appelle des « fictions sociales », dont nous n’avons pas assez conscience, et qui pourraient nourrir des observations si intéressantes en littérature, comme on le voit chez un Ballard ou chez un Houelleecq, et chez Philip Muray en matière plus théorique. Dans les aires de la sexualité, il y aurait beaucoup à dire aussi sur lesdites « fictions»… 

     °°°

    À mon arrivée à Athènes, le suppléant de l’ambassadeur de Suisse, un Monsieur Péclard avenant comme tout et qui a organisé lui-même, avec sa collaboratrice Maria Papadopoulou, cette tournée à la seule gloire de Jacques Chessex - avec deux conférences que je donnerai demain à Salonique et jeudi à l’Institut français d’Athènes -, m’a accueilli et tenu compagnie jusqu’au départ de mon avion. Après quoi, d’aéroport en avion et d’avion en aéroport, puis dans une voiture de l’Institut français jusqu’au centre de Salonique, je me suis laissé guider par ma « feuille de route »…

     

    Salonique3.jpgBref, je n’étais pas fâché,  en fin d’après-midi, de prendre mes quartiers dans le somptueux palace Electra de la place Aristote, de la chambre duquel je vois la mer. J’avais tellement mal aux jambes, tout à l’heure, que je n’ai pas marché bien loin le long du front de mer, et d’ailleurs une brume épaisse s’est levé qui m’a fait bientôt regagner mes pénates. Mais je me rattraperai demain…

    °°°

    Ensuite, avec le jeune directeur de l’Institut français, le polyglotte et fringant  Julien Chiappone-Lucchesi, nous avons rejoint, tout à côté, dans un café haut de plafond et fleurant bon la Grèce du nord, un Monsieur Georges Freris, prof de littérature comparée extrêmement ouvert et intéressant, et une de ses collègues non moins sympathique, dont je n’ai pas retenu le nom. Bref, « tout baigne » jusque-là et j’espère faire, demain, bonne figure à mon premier show… 

     

    Bratislava9.jpgSalonique, ce mercredi 16 mars. – Grisaille humide sur Salonique, posant une brume épaisse sur tout le front de mer. Du restau en attique de l’Electra Palace, j’ai eu tout loisir d’admirer la vue panoramique sur ce néant ouaté, tout en dégustant un petit déjeuner d’une extravagante prodigalité comme je n’en ai jamais vu, même pas au Sheraton de San Francisco, à l’Hôtel Ibis de Louxor ou au Takanawa Prince de Tokyo, au milieu de clients plutôt négligés d’apparence, genre arrivistes américano-russes ou grécos-levantins, parfois en baskets ou presque, pas tout à fait en survêts à la kosovare mais peu s’en faut -  ce qu’on appelle la démocratie mondialisée du fric ; et pour ma présence en ces lieux, je me suis laissé dire par les gens de l’ambassade, qui m’y ont généreusement casé, qu’ils « ont des prix »…   

     °°°

     Ensuite, et en  dépit de mes articulations grinçantes et de mes douleurs jambaires, ou plutôt afin d’exercer tout ça, j’ai marché de la place Aristote à l’autre bout de la baie, bientôt attiré par une rumeur qui me semblait celle d’une manif – et de fait je voyais, bien au-delà de la statue d’Alexandre, un cortège scandé par des rythmes de fanfare  et surmonté de drapeaux et de calicots. J’ai donc pressé le pas sous l’effet de la curiosité, mais le rassemblement n’avait rien de politique ni de protestataire: juste un cortège de lycéens flanqué de joyeux fanfarons, saluant l’apparition du premier soleil de fin de matinée avant de se disperser sur les quais. Tout cela me rappelant, au vol, mon arrivée à Salonique en 1993, juste après le pénible congrès de l’orthodoxie mondiale en Chalcydique, théâtre de vrais délires nationalistes des religieux serbes applaudis par les Grecs de gauche comme de droite – et combien la jeunesse de Salonique m’avait alors paru libre et belle !

    Le long des quais, d’ailleurs, m’a frappé ce matin l’image de trois jeunes gens assis face la mer, comme enveloppés de brume et plongés dans je ne sais quelle rêverie…

      °°°

     Zschokke33.JPGSur le chemin du retour, je me suis arrêté à la hauteur de trois musiciens macédoniens en jeans, que j’ai écoutés durant un quart d’heure en me rappelant les nouvelles solaires et fruitées de Jivko Cingo, puis je leur ai filé une pièce et me suis arrêté dans un Starbucks ( !) pour lire quelques pages de Lieber Niels, le nouveau livre de Matthias Zschokke, tout entier constitué par les mails qu’il a envoyé à son ami Niels Höpfner entre 2002 et 2009, et dont la forme, concentrée et très spontanée, autant que la matière – la vie au jour le jour d’un écrivain-cinéaste extrêmement poreux dans ses observations de toute sorte -, m’ont immédiatement captivé en dépit de mon allemand parfois lacunaire.     

    Matthias Zschokke lui-même, avec sa feinte modestie ironique, m’avait recommandé de ne pas lire son livre, ayant constaté que je me consacre au même type d’observation pléthorique sur mon blog.

    « Vous allez perdre votre temps en me lisant, vous faites bien mieux d’écrire que de me lire », m’a-t-il répété au fil des divers mails que nous avons échangés ces derniers temps - et puis ce livre est trop lourd pour le voyage, m’a-t-il seriné en exacerbant du même coup mon désir de lire ce pavé qu’il me disait de plus d’un kilog. Je l’ai fait rire en lui objectant que je m’étais pesé sans Lieber Niels, puis avec, et que la différence n’était que de 999,9 grammes...

    Or la première satisfaction que j’ai trouvé à cette lecture est d’y découvrir une espèce de carnet de bord dont maintes notes recoupent, en amont, ses récits de voyage  de Circulations, à quoi s’ajoute la complicité amicale qu’il entretient avec son interlocuteur dont les messages, non publiés, se lisent comme « en creux » ; et puis il y a là-dedans une foule de détails cocasses, comme cette note consacrée à ses nouvelles socquettes en laine d’opposum (dire qu’il voulait me priver de ça !), entre autres considérations sur des lieux, des lectures ou des films, des gens que je connais parfois – tel mon ancien prof d’allemand Wilfred Schiltknecht – ou sur le milieu littéraire et la Suisse qu’il juge, hum, très librement. À ce propos, il m’a dit dans un mail qu’il déteste être détesté, en véritable «toxicomane d’harmonie » et que, fort de ce qu’on lui a dit à mon propos sur le fait que pas mal de gens du milieu littéraire romand me détestent (ah bon ?), il se proposait de me demander un cours sur l’art de se «faire impopulaire». Et de m’avouer qu’il craint de se rendre bientôt aux Journées littéraires de Soleure « parce que, dans les rues, il n’y aura que des collègues insultés par moi ».

    Quant à moi, qui me fiche de plus en plus de ce que racontent mes « collègues » à mon propos, et dont je ne dis le plus souvent, d’ailleurs, que le centième du mal que je pense d’eux, je vais bel et bien prendre une leçon d’allemand quotidienne à la lecture, à petite dose, de Lieber Niels…

    °°°

    Ce midi, le Consul général de France, Christian Thimonier, m’attendait dans un restau «littéraire» de la vieille ville de Salonique où nous avons eu une longue et bonne conversation, en compagnie d’un auteur de « polars de campus » également très intéressant, dont je n’ai pas relevé le nom. Comme Thimonier a été en poste à Belgrade pendant la guerre d’ex-Yougoslavie, les sujets de conversation n’ont pas manqué, et ce d’autant que le bonhomme est du genre très cultivé et particulièrement en matière de littérature slave. Quant à l’autre convive, auteur de polars situés à Salonique et spécialisé dans le crime « universitaire », dont David Lodge a fait un genre, il s’est également montré plein de ressources et très cordial – bref, je ne pouvais rencontrer de meilleurs interlocuteurs en ces zones périphériques de la fameuse francophonie, et tous deux se sont dits poliment intéressés par Jacques Chessex dont ils n’ont, évidemment, rien  lu.

    (Soir) – Ma première conférence sur Jacques Chessex à l’Institut français s’est bien déroulée, en présence d’une trentaine de personnes qui ont fait mine de suivre attentivement mon exposé, dûment adapté à la communication orale. La causerie a eu lieu en présence de notre consul honoraire – un fringant homme d’affaires grec passionné de ski alpin et de voitures de sport -, de Christian Thimonier - qui m’a offert un DVD « macabre » du redoutable Dusan Kovacevic -  et de diverses autres personnes liées à L’Institut français, puis une généreuse verrée a suivi, à l’occasion de laquelle j’ai été gentiment complimenté par un peu tous. Enfin je suis rentré seul à mon camp de base de grand luxe, mais j’étais vanné et plutôt content de finir la soirée en Oblomov solitaire, juste réduit aux ressources alcoolisées du minibar et à la mise en ligne sur Facebook, de ma dernière liste, Ceux qui ne font que passer      

    Matthias Zschokke. Lieber Niels. Wallstein, 761p.

     

  • Le verbe et le swing

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    Lectures musiquées au Bourg

    Lausanne, rue de Bourg 51.

    MARDI 29 MARS
    Bar: 19h
    Début: 21h
    Entrée libre

    INFO
    Tel:
    +41 21 311 67 53
    Mail: info@le-bourg.ch

     Quatre compères jouent de concert sur une trame de mots et de notes: deux générations mais une passion commune pour le verbe qui sonne et les notes qui parlent.

    En complicité:

      

    Vuataz3.jpgDaniel Vuataz, poète et prosateur vif déjà distingué par plusieurs prix littéraires, lira des fragments de chroniques urbaines dont le Lausanne d’aujourd’hui est le décor.

      

     

     

     

     

    Moeri.JPGAntonin Moeri, auteur de 10 livres publiés à ce jour, dont les nouvelles récentes de Tam-tam d'Eden, lira des extraits de Ramdam, son nouveau roman très théâtral, qui évoque les tribulations d’un Beur en Suisse ordinaire.

     

      

     

     

     

    JLK66.JPGJean-Louis Kuffer, qui vient de publier son dix-huitième livre, L’Enfant prodigue, dont il lira quelques extraits entre autres listes insolentes et vignettes onirico-érotiques.

     

     

     

     

     

    Lambert.jpgNicolas Lambert,  poète primé lui aussi et musicien pro diplômé de l’AMR, maître d’atelier et rompu à toutes les improvisations et autres contrepoints malins. En alternance: des standards à la guitare et de sa voix à la Chet Baker, toute en douceur, et des variations fuguées.

    Venez taster !

    Pour plus de détails: