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Beauvoir l’éclaireuse

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ANNIVERSAIRE Simone de Beauvoir aurait eu cent ans aujourd’hui.
Le nom de Simone de Beauvoir, plus de vingt ans après sa mort (en 1986) reste l’un des plus connus, voire des plus adulés de la scène intellectuelle et littéraire française du XXe siècle. Plus qu’aucune femme écrivain de l’époque, le Castor (ainsi surnommée par un condisciple jouant sur le nom anglais de Beaver) fit figure, aux côtés de Jean-Paul Sartre, de véritable « icône », selon l’expression au goût du jour. De la bohème de Saint Germain-des-Prés aux manifestations de mai 68, en passant par la guerre d’Algérie et les luttes pour la dépénalisation de l’avortement, l’ancienne prof de philo fut concrètement engagée, par ses écrits et dans la rue, avec une intensité jamais démentie. Ainsi que l’explique Danièle Sallenave au début de la monumentale déconstruction critique qu’elle vient de publier sous le titre de Castor de guerre, « l’œuvre entière de Simone de Beauvoir, romans compris, porte ce sceau guerrier, jusque dans son style, la coupe de ses phrases, leur rythme, jusque dans la présence d’une voix qui ne laisse jamais le lecteur en repos ».
L’activisme politique de Simone de Beauvoir, ses voyages autour du monde, la caution qu’elle donne (avec Sartre) par sa présence et ses écrits aux causes révolutionnaires qu’elle estime justes et bonnes, face aux puissances de l’oppression et de l’injustice, de Cuba à la Chine de Mao, lui ont attiré les critiques les plus virulentes, parfois justifiées. Dans La lune et le caudillo, ainsi, Jeannine Verdès-Leroux a stigmatisé la complaisance aveugle du couple français, littéralement ébloui par Castro. De la même façon, l’obsession anti-bourgeoise de ces grands esprits fascinés par le « réel » et le peuple, leur haine anti-capitaliste et leur vindicte anti-américaine les auront-elles poussés à prendre des positions proches de celles des « idiots utiles » cher à Lénine. Du moins seront-ils restés conséquents (Sartre refusera le Nobel après avoir manifesté sa solidarité au terroriste Andreas Baader) et l’évolution de Simone de Beauvoir en imposera par l’approfondissement de son regard sur le « phénomène humain » qu’elle scrute à l’observation nette et honnête de sa propre vie.
Or il ne faut pas oublier l’œuvre. L’estime et la reconnaissance qu’elle suscite toujours découlent surtout du Deuxième sexe, ouvrage fondateur du féminisme publié en 1949, qui s’arracha à plus de vingt mille exemplaires dès la première semaine, fut traduit en plus de trente langues et valut à l’auteur la mise à l’index du Vatican. Pour rappeler le « ton » de l’époque, on peut relever que François Mauriac écrivit à l’un des collaborateurs des Temps modernes : « J’ai tout appris sur le vagin de votre patronne »... De la droite conservatrice à la gauche stalinienne, le livre déchaîna les passions. Cet ancrage dans l’atmosphère politiquement très polarisée des années doit être rappelé pour mieux évaluer la détermination frondeuse de la brillante agrégée en rupture de conformité, qui s’affirme dès L’Invitée, premier roman à la touche très personnelle paru en 1943. Avec Les mandarins (prix Goncourt 1956), autre roman qui pose la question de l’engagement et de ses pièges, et Les mémoire d’une fille rangée (1958) rapidement hissé au rang de best-seller, Simone de Beauvoir donne ses meilleurs livres avant la trilogie de ses mémoires dont Une mort trop douce, évoquant la fin de sa mère avec une remarquable noblesse.
C’est à la genèse et au développement de ces mémoires que Danièle Sallenave s’attache dans Castor de guerre en « dialoguant » sans discontinuer avec son impérieuse aînée, quitte à poursuivre la « dispute » pied à pied. Il en ressort, comme à la lecture de La cérémonie des adieux ou de la correspondance extrêmement vivante, parfois aussi captivante et drôle (le cynisme en plus) que celle de George Sand, du Castor avec Nelson Algren ou Claude Lanzmann (deux passions durables de l’amoureuse), un portrait nuancé qui rompt avec la figure caricaturale de la cheftaine à souliers plats ou de la patronnesse à chignon serré : une intellectuelle en guerre à la lucidité tranchante, mais également une femme orgueilleuse non moins qu’attachante - un écrivain qui gagne à être parcouru dans ses marges où la liberté se nuance d’humour et de spontanéité sans rides…
Danièle Sallenave. Castor de Guerre, Gallimard,601p.
Jacques Deguy et Sylvie Le Bon de Beauvoir. Simone de Beauvoir. Ecrire la liberté. Découvertes Gallimard, 126p.
Simone de Beauvoir, une femme entière. France 5, le 10 janvier, à 20h. 40, et sur Arte à 22h.35

 

La donneuse de leçons s’efface devant l’écrivain 

ba4b669d4087e280b796b2a69e5ff6d3.jpgQu’aurait pensé Simone de Beauvoir, en sa centième année, de la très large diffusion, advenue ces jours, d’une image intime la représentant toute nue, croquée de dos par un compère photographe de son amant américain Nelson Algren ? Se serait-elle réjouie de ce dernier pied de nez au conformisme de la bourgeoisie catholique dont elle était issue ? Y aurait-elle vu l’expression de sa liberté de mœurs  ou se serait-elle indignée de ce que soit ainsi exploitée l’image de son corps ? Poser la question revient à s’interroger sur le culte  voué à l’ « icône » du couple qu’elle formait avec Jean-Paul Sartre : deux grands intellectuels briseurs de tabous réduits eux-mêmes à un cliché pour touristes ou étudiants japonais. Or que magnifie ce cliché ? La bohème de Saint Germain-des-Prés ? L’emblème de deux esprits libres aux positions éthiques et politiques exemplaires ? Ou les deux derniers maîtres à penser d’une époque désormais sans « figures » ? Symboles bien discutables à vrai dire, tant le meilleur et le pire cohabitent dans l’« enseignement » de Sartre et du Castor.

Professeurs de liberté ? Mais quel usage en firent-ils en fermant les yeux sur les sinistres prisons de la dictature cubaine ou en célébrant la sanglante révolution culturelle maoïste ? « L’avenir m’a donné raison », ose écrire Simone de Beauvoir dans La Force des choses.  Hélas pour elle, les victimes de « l’avenir » ont témoigné depuis lors, entre autres historiens non partisans. Pourtant l’admiratrice de BB (dont elle défendit la figure de femme libre…) n’est pas à jeter avec l’eau des bains de sang : reste l’œuvre. Un auteur qui écrivait « avec un fer à repasser », comme le prétendait Nathalie Sarraute ? Pas seulement : une femme heureusement contradictoire, une amoureuse à tempêtes, une fille à sa maman capable d’émotion devant Une mort trop douce, une vieille camarade touchante à la Cérémonie des adieux, une épistolière à la George Sand, une bête littéraire que nous osons préférer à la donneuse de leçons…

      Ces articles ont paru dans l'édition de 24Heures du 9 janvier 2008.

 

Commentaires

  • N'est-ce pas amusant de voir conjugué l'avenir au passé ? Un instant, j'ai cru entendre Ségolène Royal... Ah, ces jeunes filles de bonne famille... comme elles s'y entendent à incarner le grand NON en se donnant l'air de dire oui !
    Jean-Louis, pour ce qui est de l'affaire de la photo, connaissez-vous ce billet ?
    http://www.desordre.net/blog/blog.php3?debut=2007-12-30#1503

  • Merci de nous ramener sur le fil de Phil, Alina, et douze mois de belle humeur dont l'avenir ne se répétera pas, c'est juré, pour que la sinistre sentence de la victime d'Omar ne s'avère pas une fois de plus: les lendemains qui chantent m'ont baiser...

  • Ceux qui poussent le goût de l'illusion jusqu'à continuer à "panglosser" devant le désastre... Je chante en me levant ce matin, mais je ne m'appelle pas lendemain. À vous, douze mois de joie !

  • A mon modeste sens, il n'y a pas de dichotomie entre la bete litteraire et la donneuse de lecons. Je veux dire pas plus chez Simone de Beauvoir que chez qui que ce soit...
    Tous les intellectuels - hommage a Paul Nizan - qui sont restes figes sur l'ideologie communiste apres le pacte de non-agression et Katyn ont ete, sinon de grands menteurs, du moins des negligents qui faisaient autorite sur une monstrueuse erreur d'interpretation de l'histoire... et c'est un euphemisme.
    Parce que l'erreur etait tout de meme fortement contestee et denoncee publiquement depuis longtemps, depuis Cronstadt, depuis Voline et meme depuis Bakounine...
    Je ne ferai jamais louanges litteraires d'un auteur, fut-il genial - qui a contribue a entretenir le mensonge.
    Je vis en pologne. Je sais donc de quoi je parle, voyez-vous...
    Cordialement a vous

  • Et même si son constat de l'oppression des femmes est souvent juste, je crains que son féminisme ne soit aussi trompeur que tous ces communismes et socialismes inadaptés à résoudre l'oppression des peuples. Car basé sur une haine du corps féminin, et une même idéologie de libération collective. Mais voilà on com-mémore, on reste donc dans le mensonge collectif et commun.

  • Ceci pour Bertrand Redonnet: je vous entends et vous comprends. Je n'ai pas évoqué une dichotomie mais divers aspects d'un écrivain. Je pensais comme vous à 25 ans lorsque j'ai rencontré Joseph Czaspki, rescapé de Katyn, qui lisait Proust autant que Céline, Aragon ou Pasternak. Les écrivains en politique sont souvent d'une naïveté confondante, sans parler des espoirs qu'a nourris le communisme. Renoncer à lire tous ceux qui y ont cru, ou tous ceux qui ont été fascinés par telle ou telle idélologie ? C'est renoncer à des oeuvres qui constituent la totalité humaine, jusqu'au sinistre Mein Kampf. Pour ma part je veux tout lire, ne serait-ce que pour rejeter en connaissance de cause ce qui me paraît faux, nocif, relevant de l'aveuglement d'époque ou de la monstruosité pure.
    Et cela pour Alina: avec tout ce que les commémorations ont de vain dans la pseudo-reconnaissance, disons que je préfère consacrer une page à dire deux ou trois choses sur Beauvoir que de participer à l'amnésie collective...

  • Bien sûr, et je ne parlais pas pour vous Jean-Louis, mais vous savez, toute la vieille garde de gauche... qui non contente de perpétuer les vieux mensonges les recycle façon photo trafiquée...
    D'accord aussi sur le fait que si on ne lit plus les auteurs qui se sont trompés politiquement, on ne lira plus grand-monde. Je ne sais ce que valent les romans de Beauvoir, les ayant seulement feuilletés, mais "Le Deuxième sexe", qui reste son oeuvre de référence, n'est pas un roman mais une oeuvre d'idéologue, on doit donc pouvoir la critiquer, voire la rejeter, en tant que telle.

  • Croyez bien, Jean Louis, que je ne mettais nullement en cause vos textes sur Simone de Beauvoir comme participant a une espece de "conspiration du silence' sur les engagements pour le moins scandaleux de plusieurs grands du patrimoine. J'avais bien entendu votre propos et je vous lis depuis assez de temps pour ne pas me fourvoyer sur votre approche.
    Ceci etant dit, vous pensiez comme moi a 25 ans... Diantre ! Mais il y a helas des lunes et des lunes que je n'ai plus 25 ans et je pense -le mot n'est pas tout a fait exact- toujours le monde en ces memes termes : l'ecrit comme toutes les autres formes d'expression sont d'abord et surtout des interpretations sensibles du "moi" dans ce monde. Et je ne me resoudrai jamais a considerer tel comme un grand ecrivain qui aura traverse son epoque avec de la merde - involontaire ou interessee - dans les yeux. Ma vie, mes joies, mes tourments, mes fantasmes, mes jouissances comme mes desespoirs sont indissociables de ce que je chante sur ma guitare ou de ce que je gribouille sur un blog ou sur du papier.
    Bien sur que je lis un tas de gens avec lesquels je ne suis pas en phase. Je suis un admirateur de LF Celine. C'est vous dire...Alors vous voyez que je ne suis plus a une contradiction pres.
    Quant A Proust...Mais ce serait trop long et nous y perdrions notre temps.
    Pour Alina, toutes les ideologies ont cela de pernicieux qu'elles produisent la gloire de leur contraire...Oui, c'est un peu un raccourci ce que je dis la, mais je suis certain que vous voyez ce que je veux dire.
    PS : J'ai pas d'accent ni cedille sur mon clavier..Enfin, pas les memes que vous autres...

    Buien cordialement

  • Tak Pan Towarysz, rozumiem jednego slowa. Mnie podoba bardzo Polska y mojego super-kochany Witkacy.

  • Renoncer à lire tous ceux qui y ont cru, ou tous ceux qui ont été fascinés par telle ou telle idéologie ? C'est renoncer à des œuvres qui constituent la totalité humaine, jusqu'au sinistre Mein Kampf. Pour ma part je veux tout lire, ne serait-ce que pour rejeter en connaissance de cause ce qui me parait faux, nocif, relevant de l'aveuglement d'époque ou de la monstruosité pure.

    Je suis tout à fait d'accord avec vous JLK sur ce point, même si cela représente un travail de Titan difficilement réalisable.... pour ma part je suis incapable de lire Céline ou Mein Kampf...

    Ceux-là même qui se sont trompés ont au moins eu le mérite d'avoir exploré les champs du possible et défriché pour nous une part de la terra ingognita...

    Dans mon inculture littéraire, je ne retiens de Beauvoir qu'"une mort très douce", où elle décrit la fin de sa mère et où j'avais noté adolescente cette phrase magnifique:

    « Il n’y a pas de mort naturelle : rien de ce qui arrive à l’homme n’est jamais naturel, puisque sa présence met le monde en question. Tous les hommes sont mortels, mais pour chaque homme, sa mort est un accident, et même s’il la connait et y consent, une violence indue. »

    Tous ces auteurs critiquables (qui ne l'est pas?) ne sont-ils pas là pour aiguiser notre esprit critique et développer en nous, cette liberté de penseur, seule qui soit réelle dans ce monde ?

  • Pan Jean Louis, bravo..Vous vous debrouillez pas plus mal que moi en cette langue chuintante et ce foisonnement de consonnes...

    Pozdrowienia z zasnieżonej choć ciepłej Polski. ..

    J'ai lu chez Roman Davies que le polonais aurait du etre transcrit en cyrillique (un signe pour un son) et non en alphabet latin pour eviter ces groupes de consonnes...

  • Norman Davies, pas Roman...

  • A transcrire en cyrillique: étot Bertrand pichette kak on khotchette. La pichette étant un port du lac Léman où le coup de blanc ne fait pas de mal aux vivants...

  • N'est-ce pas amusant de voir conjugué l'avenir au passé ?

    Ecrit par : Alina | 08.01.2008 (en commentaire d'une note parue le lendemain)

    Trrrès amusant même ! allez, tout petit passage - pasque quand même, nous n'avons guère que cela à fiche - de Quelques réflexions sur le temps (extrait de LES PORTES DE LA PERCEPTION d'Aldous H.) que figurez-vous j'étais justement occupée à redécouvrir pas plus tard que ce matin même...

    (...) ce royaume des cieux sur la terre étant, selon l'avis de Hegel, une version glorifiée de l'Etat prussien, et, selon l'avis de Marx, qui fut exilé par les autorités de cet Etat, une version glorifiée de la dictature du prolétariat, conduisant "inévitablement", par le processus de la dialectique, à la société sans classes.

    Cordialement,
    Martine

  • Oui, JL, je suis preneur pour le petit coup de blanc, contre un coup de Pan Tadeuz....
    Tiens. tiens, cela est drole....CONJUGUER L'AVENIR AU PASSE.
    A une trentaine de Km de Lublin, il y a un musee du communisme : Statues de Staline, de Lenine deboulonnees, journaux, plaques de noms de rue, de place, affiches officielles etc...
    Un jour qu'un homme de theatre me visitait en Pologne et que je le savais membre du PC je lui ai dit et je l'ai fait : "Viens, je t'emmene voir tes esperances. Elles vont plus vite que toi : Elles sont deja dans un musee !!!!!!
    Vrai. Moi, j'ai bien ri. Lui, un peu moins...

  • Quelles que soient les interprétations ou les applications erronées que l'on ait pu, ou qu'eux-mêmes aient pu, déduire de leur philosophie, Hegel ou Marx ont construit un système beaucoup plus élevé, donc riche, que S. de Beauvoir, qui n'est au fond qu'une sociologue, raison du vieilissement accéléré de sa parole. Quelle jeune femme aujourd'hui se reconnaît, par exemple, dans la description qu'elle fait de l'épouse à laquelle son mari lit le journal à voix haute ? Le monde a changé, et ce ne sont pas les lectrices du Deuxième sexe qui l'ont fait changer, mais les femmes du peuple, qui n'ont jamais été aliénées de la même façon aux hommes, lesquels ne représentaient pas pour elles le même "capital social", pour parler comme Bourdieu, que dans la classe moyenne ou dominante et sa culture du bon mariage comme garant de l'ordre établi.

  • "Ceux qui se plaisent à être "profonds" à la façon de Hegel et de Marx, qui croient que l'"histoire" traite de l'humanité-en-masse et de l'humanité-en-tant-que-générations-successives, et non d'hommes et de femmes individuels ici même et maintenant, sont indifférents à la vie humaine et aux valeurs personnelles, adorent les Molochs qu'ils appellent l'Etat ou la Société, et sont joyeusement disposés à sacrifier des générations successives de personnes réelles et concrètes, au nom du bonheur totalement hypothétique qui, pensent-ils sans aucune raison, sera le lot de l'humanité dans l'avenir lointain."

  • Martine, vous nous donnez là une interprétation parmi bien d'autres possibles de ces oeuvres. Le vrai philosophe, comme le poète ou le mathématicien, fait apparaître une vision du monde qui n'exclut pas les autres et qui garde sa valeur en tout temps. Dans le cas de Beauvoir ou Sartre, nous avons surtout une vision du moment, assortie de foi en solutions toujours collectives précisément - ces prétendus philosophes ont beaucoup trop aspiré à être des acteurs sociaux, attachés à la "libération" de tel ou tel groupe humain, le nez collé sur leur époque, plutôt qu'à la révélation de vérités supérieures, seules susceptibles d'ouvrir le champ de conscience de l'homme, comme espèce et plus encore comme être humain individuel, par-delà les considérations de sexe, de classe sociale ou d'appartenance à quelque groupe que ce soit.

  • Je n'en disconviens guère, chère Halzia. Je vous fait même drôlement confiance sur presque toute la ligne ! Alors autant que vous le sachiez, je me moque de cette Simone comme de mon premier tampon. En vérité, j'adore autant les coïncidences que Chouchou les sushis...

  • Chère Martine, Alina, qui a perdu toute figure sérieuse, s'amuse à répéter "chouchou les sushis", un rien suffit à l'amuser...

  • Tenez-vous bien ! selon Wikipédia, de nombreux dialectes mandarins du sud-ouest de la Chine iraient même jusqu'à mélanger f- /f/ et hu- /xw/, substituant parfois l'un à l'autre en TOUTES circonstances !!! Par exemple, fei /fei/ "voler" (pour un oiseau) et hui /xwei/ "poussière" peuvent se confondre en certaines régions...

    Et si finalement, contrairement à ce qu'a toujours soutenu son auteure, le prix Goncourt '54 était bel et bien un roman à clef ?

  • Salle de Bains était pour le moins aussi indélicate que son comparse.

    J'ai joué quelques scènes de "Caligula", autrefois, et j'adorais cette pièce. Caligula a existé mais ce n'est pas une oeuvre à clé, c'est une oeuvre.

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