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ia orana i te matahiti api


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Mille Voeux aux visiteurs de ce blog
A vous qui passez tous les jours et à vous qui cliquez par hasard, à vous dont je sais le vrai nom ou qui vous signalez sous pseudonyme, à vous qui me faites parfois un signe ou qui vous en abstenez farouchement, à vous qui partagez ma façon de lire le monde ou qui la trouvez d'un blaireau grave, à vous qui prêtez quelque intérêt à mes carnets ou qui n’y revenez que pour vous y agacer un peu plus, à vous que j’essaie d’imaginer chacun sur son île, dans la chaleur de telle maison ou la solitude de telle trappe, à toi Bona qui brasse tes couleurs dans ton atelier du Sud ou à toi Marie qui voit le soleil de Tahiti se coucher quand l’aube nous arrive, à vous Frédérique sur votre cheval bleu et à vous Ray au pays de Cézanne, à toi Claire qui grappille les fruits de la poésie et à toi Bruno dont la jeune ferveur nous encourage au milieu de tant d’indifférence et de foutaise, à Dorian Purple et à Mike, à Guillaume le Tourangeau et à Matteo de Salamanque, aux vieilles guenilles et aux jeunes chenilles, à vous tous qui considérez la passion de lire et d'écrire comme un lien qui rassemble et non comme un privilège de quelque élite mitée, à vous que la déshumanisation et le cynisme des temps qui courent poussent à résister chacun à sa façon, à vous qui subissez le poids du monde et à vous qui vous joignez au chant du monde, à vous qui êtes plutot Stones ou plutôt Brassens, plutôt Monteverdi ou plutôt rap, plutôt Soutine ou plutôt slam - à vous tous je souhaite une année 2007 Méga Super Top.
 

Photo ci-dessus: JLK en 1975, lisant L'Adieu à l'automne de S.I. Witkiewicz au sommet du Grand Miroir de l'Argentine. La même ascension est au programme du misérable en date du 14 juin 2007, jour funeste de ses 60 ans...

Commentaires

  • Bonjour,
    Il y a longtemps, malgré mes passages quotidiens, que je ne vous ai pas laissé un petit message, ce doit être l'aspiration à la disparition :)
    Cingria (dont j'ai relu avec une grand joie quelques portraits sous l'impulsion de votre récent article ainsi que sous celle de Patrice Delbourg et de ses "Désemparés", en attendant de me plonger prochainement dans "Bois vert, Bois sec"), De Roux, Rebatet, c'est de toute manière déjà tous les jours Noël chez vous JLK!
    Bonne nuit de Lumière.

  • Merci, camarade bibliophage, arcimboldesque animal, bonne vie et pâques du coeur!

  • Au noble marcheur, murmurant aux chants variés et au regard de sourcier:

    Joyeux Noël et excellente année à toi et aux splendeurs qui sont là, pas loin, dans la lumière douce de la Désirade et du haut Pays.

  • Un joyeux Noël à toi et aux tiens Jean-Louis. Et que cette patte cesse de faire la folle, que le dahu arrête de tourner autour de la montagne et dévale enfin les pentes enneigées.

    Continue de nous réjouir de tes notes et de tes découvertes.

  • Révérence à Bona le roi mage, salamalec à Jöel le compère de Saint-Julien qui aura bientôt de la peine à me suivre dans les pierriers, merci la vie...

  • Bon Noël à vous, cher voisin de palier, et merci pour ces riches heures de lecture et d'écriture.

  • Longue vie aux vieux ados que nous sommes, et sus aux pantouflards et autres momies dans leur bunker. Continuez d'être inutile, ça nous est indispensable...

  • Sweet birds of youth all !

  • And youngsters butterflies fly out singing jingle bells !

  • Belles fêtes de faim d'année. Que votre plume nous ravisse encore longtemps en ces contrées. Encore des textes, encore des mots, encore du verbe, encore du froid, du chaud ! Je ne m'en lasse pas !

    A vous lire
    Claire

  • Eh oui Jean-Louis, un grand merci pour ces Carnets, une vraie oasis dans le désert, la certitude de se retrouver dans un lieu chaud et amical, et où souffle l'esprit ! Et vraiment cette photo, vous ne pouviez pas trouver mieux ! Et meilleurs vieux !
    Ray

  • Merci pour ces Carnets Jean-Louis, une vraie oasis dans le désert, la certitude d'y trouver un lieu chaud et amical, et où souffle l'esprit ! Et la photo est magnifique, il ne pouvait pas y avoir de meilleure illustration au propos et au personnage !
    Toujours plus haut donc, en 2007 !

  • Bonjour à vous,

    C'est un aujourd'hui avec de la lumière,
    C'est un bien plein de mots qui soudain menace de déborder
    C'est un enchantement qui harmonise mon silence matinal
    C'est trouver ici un don sans limite qui rend l'Autre heureux
    C'est découvrir à l'instant cet endroit inconnu dans lequel je ne manquerai pas de me lover désormais.

    Merci à vous;...

  • Salam Aleïkoum, camarade. Et bienvenue dans notre humble masure, juste au-dessus de la mer de brouillard ce matin encore. On s'ouvre une fiole d'Arvine ?

  • Cher Monsieur Jean-Louis,
    Lorsque j'étais étudiant en théologie (je suis pasteur), j'ai eu d'excellents professeurs. L'un d'eux, Edouard Burnier, évoluait de manière originale aux frontières de la théologie, de la spiritualité, de la philosophie et de la littérature. Il nous disait: "lisez des romans, de la poésie, prêtez attention aux journaux intimes". Il n'était pas question de divertissement, mais de plongée au coeur de l'humain, d'approche de moi-même et de mes frères et soeurs en humanité. Comme un chemin d'incarnation en dialogue avec l'Evangile. Entouré de livres dès mon enfance, j'ai entendu cette invitation. Votre blog m'est un précieux compagnon. J'y découvre des horizons, de la réflexion, de l'émotion. Merci et bonne route.
    Pierre Marguerat

  • Cher Monsieur Pierre,
    en principe je ne disais Monsieur Pierre qu'à l'ami Gripotard, alias Pierre Gripari, mais ce soir ce sera vous, qui me rappelez une inoubliable rencontre dans une conque de tranquillité recueillie fleurant bon les livres où, avec Edouard Burnier - je devais avoir vingt-cinq ans et des poussières -, nous avions parlé de Louis Lavelle. Je me souviens qu'il m'avait dit que les livres de Lavelle, selon lui, étaient tressés comme des paniers d'osier. Cela m'est resté, et sa douceur, sa précision de jugement, sa gentillesse, sans rien de mômier... Moi aussi je vous suis à la trace, soit en vous lisant soit en entendant parler de vous par nos amis communs (mon cher Bernard Courvoisier, parrain de notre fille), et voilà que le monde est un panier d'osier où tout le monde vient puiser...
    Je vous remercie vivement de votre message et vous adresse mes voeux de très bonne et très heureuse année.

  • Post scriptum: la gaffe, Monsieur Pierre, voilà que je vous confonds avec Monsieur Daniel. Mille pardons de l'année dernière, et à l'année prochaine. Je constate cependant que vous avez succédé au cher Amédée de Saint-Jean, pote de Pierre Volet qui remplissait notre temple des hauts de ville. Souvenirs souvenirs comme disait le pasteur Johnny...

  • Cher Jean-Louis,
    Votre réponse m'a touché. Louis Lavelle est dans ma bibliothèque. A relire probablement.
    Mais je me suis douté de la méprise, sans en être tout-à-fait certain. Je m'étais donné quelques heures de recul. Vous m'avez devancé et situé, cette fois, au bon endroit, parmi les paroissiens des quartiers situés sous la gare. Merci de ce post-scriptum.
    A l'approche de la nouvelle année, et pour porter le regard plus avant, une citation qu'E. Burnier avait amenée lors de son allocution d'adieu à la Faculté de théologie.
    "Une femme:
    - Comment cela s'appelle-t-il quand le jour s'élève dans le froid, que tout paraît gâché, saccagé mais que pourtant l'air se respire?
    Electre:
    - Demande-le au mendiant, il le sait.
    Le mendiant:
    - Cela porte un très beau nom, femme, cela s'appelle l'aurore."
    (Jean Giraudoux, dans Electre)
    Il doit y avoir du mendiant en soi pour accueillir l'aurore.
    Bien à vous.
    Pierre

  • De l'autre bout du monde, de là où le soleil brille encore sur les dernières heures de l'année 2006, je vous souhaite , à vous et à ceux qui vous lisent sur ce fantastique espace de partage, une excellente année !

  • Merci Marie, et en tahitien dans le texte: ia orana i te matahiti api

  • Que chaque jour nous soyons mendiant pour accueillir et remercier chaque aurore... que chaque matin nous soyons là, ouverts à vos messages et à ceux du monde...

    Le Grand Miroir! C'est le monde, c'est les autres... mais une fois de plus vous empruntez le Difficile Chemin!

    J'ai été hotesse de l'air une fois dans ma vie sur le Bueno Aires-Paris... je vous aurais bien servi le 14 juin... mais qui sait avec les sorcières?...

    Que cette nouvelle année emporte 2006 dans les lointains souvenirs et nous rende à tous l'esprit chantant!

    Très chaleureusement et très amicalement à vous et à vos chéries,

    Frédérique

  • Ua mauruuru vau ia 'oe no to oe maita'i !
    Ce qui signifie: merci de votre gentillesse :):)

  • Enigme tirée de Voeux de G. Perec, il faut trouver un musicien auteur d'opéras:

    >Où m'étendre pour mourir?
    >Observe la couleur de tes vents: quand tu en verras un
    >devenir vert, étends-toi et meurs, car c'est là qu'est ta
    >place.

    Tu avais signalé le site desordre.net, c'est là que j'ai piqué cette devinette parmi les plus faciles des 135.

    Giuseppe Verdi
    Meilleurs voeux

  • quelle idee que de lire en montagne , est ce vraiment aller vers les sommets ?

    cher JL (nous avons ceci de commun....)
    pour vos "funestes" 60ans (je viens de les avoir, et ne touve pas cette formalite plus dure qu'une autre), vous me commenterez cette formule due (a priori) a galilee :
    "la lecture eleve l'esprit, bien sur, mais suffit t'elle a elever le corps"

    tous mes voeux pour cette nouvelle annee
    tiens lisez "le Duel" de Peter Weiss chez Melville-leo Scheer
    ca surprend

  • A vrai dire JLK ne lit jamais en montagne, non plus que couché ou à plat ventre, ni dans la nature ni dans un bain quelconque. Cette mise en scène est un pur produit de ce cabotinage que ses proches doivent subir à longueur d'année, surtout vers la fin et au début, donc ces jours: ça craint. A part quoi son projet de remonter au Miroir d'Argentine a l'air sérieux, qui ne risque pas de lui élever l'esprit mais tout au plus de nous obliger à aller relever le corps...

  • bof
    le dit miroir d'agentine n'est finalement qu'une dalle calcaire, pleine de diaclase en plus. ca ne vaut pas El Capitan dans le Yosemite
    http://video.google.fr/videoplay?docid=7436854072828147068&q=yosemite
    enfin pourvu qu'on puisse ramener le corps (de lettre, cela va de soi), par contre je serais preneur pour le chapeau

  • Pan sur le Nose, et pourquoi pas les tours de Trango pendant que vous y êtes. Ceci dit vous le rabaissezun peu vite, notre Miroir, parce que les nouvelles voies craignent plus que la directe dont je me contenterai. Cela va chercher jusque dans les 8B+ et la dalle bleue ou la paroi brune valent bien mon chapeau qui lui, ne se négocie qu'à la vie à la mort, donc si vous êtes de la partie...

  • Zut, j'ai mis un pseudo involontaire avec mon énigme de Perec. Quant au 8B+, faut rester sérieux, on est pas des mouches! Et puis il faudrait peut-être savoir se contenter des préalpes vaudoises à un âge aussi avancé! :-)

  • Bonnet d'âne à Joël, qui ne sait même pas que les Miroirs de l'Argentine sont pile au beau milieu des Préalpes vaudoises où trottine le dahu. Zéro pointé mais on l'efface because Perec...

  • Donc je note qu'il faut prendre des "auteurs" pour atteindre plus vite les sommets... ;o)
    Bonne Année au varapeur des mots et bon temps pour la grimpette que vous nous annoncez JL K2 ;o)

    PS: Le 14 juin prenez le Gault et Millau. Il est un bon guide...
    PS: Ne vous fiez pas à la photo qui sera prise ce jour là... Après 60 ans, le "Miroir argentin" est un peu déformant ;o)
    (Je plaisante un peu mais l'encouragement y est)
    Nana (au revoir en tahitien)

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