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Ballades folky

 

La touche perso de Rosanne Cash

A la veille du retour de son paternel de légende sur grand écran, dans le film Walk the line que lui a consacré James Mangold, la fille de Johnny Cash nous arrive dans une Cadillac noire qui tient plus de l’imagerie fitzgeraldienne romantique que de la pompe de luxe pour poupée Barbie genre Paris Hilton. Surtout, elle se défend de tout classement country au nom du père, et le fait est que son talent propre s’impose de lui-même, autant par la ciselure de ses textes (fan lectrice, elle a évoqué l’été où elle découvrit Colette, raffole de Toni Morrison et a également publié des nouvelles) que par le climat émotionnel et musical très varié des douze compositions de ce bel album oscillant entre blues-rock (Radio operator, ou le magnifique Burn down this town, tous deux sur une musique de John Leventhal ) et romance folky  (le splendide I was watchig you, plein de mélancolie automnale, ou les tendres God is in the roses et The good intent), avec des textes parfois plus incisifs qui la situent dans le sillage du protest song (soft) courant de Joan Baez à Tracy Chapman. La voix pleine et chaleureuse, Rosanne Cash relance enfin le grand lyrisme « à papa» au fil de superbes balades (telle House on the Lake) que l’ange Johnny doit reprendre avec bonheur dans sa prairie éternelle…
Rosanne Cash. Black Cadillac. CD Capitol


 

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