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De la fugue


En lisant Max Dorra

A La Désirade, ce mardi 8 novembre. – On était morose, on était comme un vitrail dans la pénombre, et tout à coup il s’est passé quelque chose, la lumière s’est faite dans le vitrail, on a changé d’humeur en voyant ce qu’il y avait là : cette mer de brouillard ce matin, les montagnes enneigées, le ciel rose et gris, le fumet du café, nom de Dieu je vis.
Ce que le Mac de Max Dorra compute en ces termes : « Une petite phrase, un jour, un fragment d’avenir, s’est trouvée incarcérée dans une partititon. Pour s’en échapper, elle a tout misé sur sa différence. Longtemps elle a semblé imiter, répéter. Progressivement, pourtant, elle s’affirmait. Nourrie de mémoire, elle en faisait un devenir. La fugue raconte cette histoire singulière. Un contrepoint de l’actuel et du virtuel. Et qui défie la mort, et qui fait reculer l’angoisse, ce passé déguisé »
Scriabine ajoutant: « La pierre et le rêve sont fait de la même substance et sont aussi réels l’un que l’autre ».

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